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Otages détenus par le Hamas : "Tous les pays doivent intervenir", assure la porte-parole de l'ancien otage Gilad Shalit

Elle affirme que certaines familles "n'ont pas encore eu de lien avec les autorités".

franceinfo

Radio France

Publié le 12/10/2023 08:12

Temps de lecture : 1min

Un manifestant tient une pancarte qui appelle à la libération des otages israéliens lors d'une manifestation à New York (Etats-Unis), le 11 octobre 2023. (SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

"Tous les pays doivent intervenir, tous les pays peuvent et doivent jouer un rôle" pour libérer les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, assure jeudi 12 octobre sur franceinfo Shira Ansky, celle qui a été la porte-parole de Gilad Shalit.

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Ce soldat franco-israélien a été capturé par un commando de Palestiniens puis retenu en otage pendant plus de cinq ans, jusqu'en 2011. Il avait été échangé contre plus de mille prisonniers détenus en Israël.

"Il y a toujours un intermédiaire"

Les autorités israéliennes recensent 150 otages, depuis l'attaque du Hamas samedi 7 octobre sur Israël.

"Il y a toujours un intermédiaire", dans les cas de prise d'otages, relève Shira Ansky, qui n'exclue pas par exemple l'intervention de la France. "On peut être critique contre Israël, mais là, ce n'est pas la guerre, c'est un acte contre l'humanité, il faut le mettre en dehors de tout conflit", plaide-t-elle.

Shira Ansky assure que Gilad Shalit et elle-même ont échangé avec les familles des personnes capturées. Elles sont "démunies", "elles cherchent à parler avec quelqu'un", confie la porte-parole, qui affirme par ailleurs que certaines familles "n'ont pas encore eu de lien avec les autorités".

Cette prise d'otages massive "réveille" tous les "traumatismes" de Gilad Shalit, rapporte la porte-parole. Même si elle insiste : il y a "très peu en commun" entre les deux situations. À l'époque, il s'agissait d'un soldat, kidnappé pendant son service. "Ici, c'est une situation inédite", insiste-t-elle. "Personne n'avait imaginé de telles atrocités, même dans ses pires cauchemars".