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Négociations pour une trêve à Gaza : la chargée d'affaires d'Israël en France espère une "sorte d'accord" avant le ramadan

Alona Fisher-Kamm, ambassadrice et chargée d'affaires d'Israël en France, dit sur franceinfo mardi espérer une trêve avant le 10 mars dans le conflit contre le Hamas.

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Radio France

Publié le 05/03/2024 12:27

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Plusieurs associations (Oxfam, Amnesty international, MSF) ont appelé au cessez-le-feu lors d'une mobilisation à Paris en novembre 2023. (IAN LANGSDON / AFP)

Alona Fisher-Kamm, ambassadrice et chargée d'affaires d'Israël en France, "espère bien" que son pays et le Hamas pourront "arriver à une sorte d'accord" avant le début du ramadan, le 10 ou le 11 mars. "C'est l'intérêt d'Israël, depuis longtemps, d'avoir une trêve" assure-t-elle sur franceinfo mardi 5 mars alors qu'aucun représentant de son pays ne participe aux négociations en cours au Caire, en Égypte. Seuls les États-Unis, principal soutien de l'état hébreu, le Hamas et le Qatar sont sur place.

"Nous ne parlons pas d'un cessez-le-feu, nous parlons d'une trêve pour l'instant"

"La trêve est importante pour que nous atteignions nos propres objectifs, tout d'abord la libération de tous les otages. C'est important pour l'aide humanitaire et la population à Gaza. C'est important pour les deux côtés", affirme-t-elle. Avant tout accord, le Hamas exige notamment un cessez-le-feu définitif. Inacceptable, pour Alona Fisher-Kamm. "Nous ne parlons pas d'un cessez-le-feu, nous parlons d'une trêve pour l'instant", souligne-t-elle.

Avant de mettre un terme à la guerre, Israël se fixe comme objectif la libération des otages et '"éradiquer le Hamas", rappelle-t-elle. Or, "éradiquer le Hamas, ce n'est pas tuer 35 000 terroristes du Hamas, c'est vraiment démanteler le dispositif militaire". "Pour donner un exemple, s'il y a 24 bataillons, régiments du Hamas, Israël a pu démanteler jusqu'à maintenant 20" d'entre eux.