Le Crif demande à la mairie de Paris d'arrêter une exposition sur les Palestiniens
Selon l'organisme, une exposition de MSF consacrée à la vie des Palestiniens constitue "une apologie du terrorisme". L'ONG dénonce des accusations "inacceptables".
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Pour le Crif, l'exposition "ne peut qu'attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste" dans la capitale. Le Conseil représentatif des institutions juives de France demande, vendredi 18 décembre, à la maire de Paris de mettre fin à une installation de l'ONG Médecins sans frontières sur la vie des Palestiniens.
"Une apologie du terrorisme", selon le Crif
L'exposition contestée, "In Between wars" ("Entre deux guerres"), se veut "une immersion au coeur du quotidien des Palestiniens" en territoire occupé. ¨Présentée jusqu'au 23 décembre puis du 5 au 17 janvier à la Maison des métallos, elle a pour cadre une programmation plus large intitulée "Focus Palestine", présentée sous cette phrase : "Entre ceux qui sont désespérément faibles et ceux qui disposent d'une force militaire presque illimitée, comment rester neutre et se prétendre humaniste ?"
Selon le communiqué du Crif, l'exposition constitue "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme". "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des 'martyrs', écrit son président, Roger Cukierman, sur Twitter. Choquant." Le responsable de l'organe de représentation politique de la première communauté juive d'Europe a protesté par courrier auprès d'Anne Hidalgo, la maire de Paris.
Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des "martyrs". Choquant. https://t.co/ES5r3EernQ pic.twitter.com/kdJlN3Khnt
— Roger Cukierman (@RogerCukierman) 18 Décembre 2015
Des accusations "inacceptables", répond MSF
Le président de Médecins sans frontières, Mego Terzian, indique à l'AFP "comprendre" et "accepter" que l'exposition "puisse faire l'objet de critiques". Elle ambitionne de "rendre compte d'un point de vue humanitaire des difficultés quotidiennes des Palestiniens sous occupation israélienne", explique-t-il, un "parti-pris dont nous connaissons le caractère controversé".
Pour autant, le responsable de l'ONG estime que le président du Crif a "perdu le sens de la mesure et des responsabilités". Pour Mego Terzian, ses accusations "sortent du cadre d'un débat d'opinion et sont inacceptables".
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