"La question, c'est la survie" à Gaza, témoigne une Française inquiète pour sa famille restée dans le territoire palestinien
Anaïs a très peu de nouvelles des membres de sa famille restés à Gaza alors que l'armée israélienne a demandé le déplacement de plus d'un million de personnes dans le sud du territoire.
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"Les conditions de vie sont impossibles" à Gaza, a témoigné sur franceinfo Anaïs, une Française de 30 ans dont une partie de la famille se trouve en ce moment à Gaza. "Hier, on a essayé d'appeler tous les numéros qu'on connaissait, explique-t-elle. On a simplement une cousine qui a répondu et qui était paniquée. Elle était en train de préparer ses affaires pour partir dans le Sud avec ses enfants."
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"Néanmoins, on ne sait pas où aller dans le sud, ajoute la trentenaire. On n'a pas de connaissance particulière. Ça veut dire quitter sa maison, tous ses souvenirs, là où j'ai passé une partie de mon enfance et mes études. Donc c'est très dur. On se dit : est-ce qu'on reste là-bas ou est-ce qu'on descend ? Mais le risque est partout. Il n'y a plus d'abris."
"Ce sont des gens qui partent en exode, on en est là."
Anaïs, une Française dont une partie de la famille doit fuir Gazaà franceinfo
Elle affirme que ses proches ne sont pas "en sécurité", "les bombes tombent tout le temps". Et dans l'immédiat, "la question, c'est la survie. C'est la seule obsession. C'est simplement de savoir où on va aller, où on va mettre nos enfants en sécurité. Est-ce qu'on doit partir ? Est-ce qu'on doit rester ? C'est vraiment la question qui est hyper importante. (...) Ce sont des gens qui partent en exode. On en est là", ajoute Anaïs.
D'autant que dans ces conditions, elle se dit très inquiète pour les membres de sa famille qui sont malades : "Moi, j'ai deux cousines qui ont un cancer, qui ne peuvent plus avoir leurs médicaments ni leur chimio. Elles ne peuvent pas aller vérifier que notre tante Leila va bien."
L'armée israélienne a demandé, vendredi 13 octobre, l'évacuation de tous les civils de la ville de Gaza vers le sud du territoire, sous 24 heures. "Un déplacement massif de population en si peu de temps est illusoire", a réagi sur franceinfo Frédéric Joli, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge.
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