Israël : un soldat reconnu coupable d'homicide sur un assaillant palestinien gisant au sol
Elor Azaria avait tiré une balle dans la tête d'un Palestinien, apparemment hors d'état de nuire, qui avait attaqué au couteau des soldats israéliens, en mars 2016.
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Après des mois d'un procès très médiatisé, un tribunal militaire israélien a déclaré, mercredi 4 janvier, coupable d'homicide un soldat franco-israélien. Il est accusé d'avoir achevé un assaillant palestinien blessé. Le sergent Elor Azaria est jugé depuis mai 2016 pour avoir tiré une balle dans la tête d'un Palestinien gisant au sol et apparemment hors d'état de nuire après avoir attaqué au couteau des soldats israéliens, en mars 2016. Les trois juges devraient maintenant prendre plusieurs semaines avant de prononcer leur peine.
Le jugement, attendu en direct par les grandes chaînes de télévision, a continué à mettre en lumière les profondes lignes de fracture causées dans l'opinion par l'affaire Azaria, entre ceux qui plaident pour le strict respect par l'armée de valeurs éthiques et ceux qui invoquent le soutien aux soldats confrontés aux attaques palestiniennes.
Un appel "à la retenue"
Des accrochages ont éclaté entre des dizaines de jeunes supporters du soldat et les forces de l'ordre à l'extérieur du quartier général de l'armée où le tribunal statuait. Deux personnes ont été arrêtées, selon la police. "Le peuple d'Israël n'abandonne pas l'un de ses soldats sur le champ de bataille", proclamait une pancarte.
Le dossier Azaria a opposé l'état-major, qui s'est posé en garant de certains idéaux militaires et a poussé à ce qu'il soit jugé, à une grande partie de la droite et des personnalités politiques de premier plan.
Avant de devenir ministre de la Défense, Avigdor Lieberman avait signifié son soutien au soldat en assistant au début de son procès. Désormais détenteur de l'un des plus importants portefeuilles gouvernementaux, il a indiqué ne pas aimer le jugement, tout en appelant à le respecter et "à faire preuve de retenue". "J'appelle le monde politique à cesser de s'en prendre aux responsables des services de sécurité, à l'armée et à son chef d'état-major", a-t-il déclaré.
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