Interception du navire humanitaire "Madleen" : huit des douze passagers sont toujours détenus en Israël, annonce l'organisation Coalition pour la flottille de la liberté

L'un d'eux, le militant écologiste brésilien Thiago Ávila, "a entamé une grève de la faim et de la soif" depuis lundi matin, ajoute l'organisation.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le navire humanitaire "Madleen" amarré au port israélien d'Ashdod, le 10 juin 2025, après son interception par Israël à l'approche de la bande de Gaza. (JACK GUEZ / AFP)
Le navire humanitaire "Madleen" amarré au port israélien d'Ashdod, le 10 juin 2025, après son interception par Israël à l'approche de la bande de Gaza. (JACK GUEZ / AFP)

Quatre membres d'équipage du Madleen ont accepté d'être expulsés d'Israël, dont la militante écologiste Greta Thunberg, mais d'autres sont toujours sous les verrous. "Huit membres du Madleen sont toujours détenus illégalement par Israël", après l'interception du navire humanitaire par l'armée israélienne à l'approche de la bande de Gaza, affirme l'organisation Coalition pour la flottille de la liberté sur Telegram, mardi 10 juin.

D'après l'organisation, les huit membres d'équipage, qui incluent notamment l'eurodéputée française de gauche radicale Rima Hassan, "ont été traduits devant un tribunal de détention à Ramleh" et nient être "entrés illégalement" sur le territoire israélien. L'un des membres d'équipage, le militant écologiste brésilien Thiago Ávila, "a entamé une grève de la faim et de l'eau depuis hier matin", ajoute l'organisation.

"Nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël", a pour sa part accusé Greta Thunberg lors de son transit à l'aéroport de Roissy dans l'après-midi, en chemin vers la Suède. La militante écologiste estime n'avoir "enfreint aucune loi". "Il y a eu des actes de maltraitance", a de son côté déclaré à France Inter le médecin français Baptiste André, lui aussi passager du voilier et revenu en France mardi soir.

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