Guerre dans la bande de Gaza : plusieurs Etats membres expriment leur colère au Conseil de sécurité de l'ONU, après un nouveau veto américain
Le projet de texte bloqué réclamait la fin des restrictions à l'aide humanitaire, mais exigeait aussi "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza", ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des otages.
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Les Etats-Unis ont une nouvelle fois bloqué l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'un texte réclamant un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza, jeudi 18 septembre. Le veto américain a provoqué la colère d'Etats membres, qui ne veulent pas renoncer à peser sur ce dossier malgré l'opposition répétée de Washington. C'est un "moment sombre" pour ce Conseil, a déploré l'ambassadeur pakistanais Asim Iftikhar Ahmad. "Le monde regarde. Les pleurs des enfants devraient nous percer le cœur, l'angoisse des mères devrait secouer notre conscience", a-t-il ajouté, promettant de "continuer à agir, à parler". "Pardonnez-nous parce que ce Conseil n'a pas pu sauver vos enfants", a lancé de son côté l'ambassadeur algérien Amar Bendjama à destination de la population de Gaza. "Pardonnez-nous parce que le monde parle des droits, mais nie les vôtres, à vous Palestiniens."
La majorité des membres du Conseil manifestent de plus en plus souvent et explicitement leur frustration face à l'incapacité à faire pression sur Israël pour mettre un terme au calvaire des habitants de Gaza. Cette fois-ci, le projet bloqué (14 voix pour, une contre) réclamait la fin des restrictions à l'aide humanitaire, mais exigeait aussi "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza", ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des otages. Un message que les Etats-Unis ont déjà rejeté à plusieurs reprises, la dernière fois en juin lorsqu'ils avaient une nouvelle fois utilisé leur veto pour protéger leur allié israélien.
"Cette résolution échoue à reconnaître la réalité sur le terrain, le fait qu'il y a eu une augmentation importante du flot d'aide humanitaire", a justifié la diplomate américaine Morgan Ortagus. Le projet de texte ne "présentait pas de condamnation du Hamas", a dénoncé de son côté l'ambassadeur israélien Danny Danon. "Ce n'est pas de la diplomatie, c'est une capitulation", a-t-il ajouté.
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