Guerre dans la bande de Gaza : l'offensive israélienne a provoqué des morts et destructions "sans équivalent dans l'histoire récente", selon l'ONU

Les risques de "violations graves du droit humanitaire international" par Israël "sont extrêmement élevés", alerte également le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un enfant gazaoui espère obtenir de la nourriture lors d'une distribution à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 22 juillet 2025. (AFP)
Un enfant gazaoui espère obtenir de la nourriture lors d'une distribution à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 22 juillet 2025. (AFP)

Les comparaisons manquent pour qualifier "l'horreur". Les morts et les destructions dans la bande de Gaza, ravagée par plus de 21 mois d'offensive israélienne et un blocus humanitaire, ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente", alerte le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres mardi 22 juillet.

"La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes (...), et maintenant, nous assistons à l'agonie d'un système humanitaire fondé sur des principes humanitaires", a martelé le responsable lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. Plus tôt dans la journée, les Nations unies ont annoncé que plus de 1 000 personnes ont été tuées "par l'armée israélienne" alors qu'elles tentaient d'obtenir de l'aide, en majorité près de sites de distribution gérés par la controversée Fondation humantaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis.

Des risques de "violations graves du droit humanitaire (...) extrêmement élevés"

"Alors que les opérations militaires israéliennes s'intensifient et que de nouveaux ordres de déplacement sont émis à Deir al-Balah", dans le centre de la bande de Gaza, "la dévastation s'ajoute à la dévastation", déplore Antonio Guterres. Les risques de "violations graves du droit humanitaire international" par Israël "sont extrêmement élevés", alerte également le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

"Ces frappes aériennes et opérations terrestres israéliennes entraîneront inévitablement de nouvelles pertes civiles et la destruction d'infrastructures civiles", a déclaré Volker Türk dans un communiqué. "Je rappelle à Israël que le déplacement permanent de personnes vivant sous son occupation équivaudrait à un transfert illégal, ce qui constitue un crime de guerre et, dans certaines circonstances, (...) un crime contre l'humanité", avertit également le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

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