Guerre dans la bande de Gaza : l'armée israélienne mène des bombardements meurtriers inédits depuis deux mois et le début de la trêve

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Article rédigé par France 2 - A. Miguet, H. Nalbandian, M. Benoliel
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La rupture du cessez-le-feu inquiète les habitants de Gaza et les proches d'otages. Selon le Hamas, plus de 400 personnes ont été tuées dans l'enclave, dans la nuit de lundi à mardi.

Il était deux heures du matin, mardi 18 mars à Gaza, lorsque l'aviation israélienne a frappé, détruisant des dizaines de cibles dans différents lieux de l'enclave. Un raid sans précédent depuis la trêve entamée le 19 janvier. Ces attaques ont fait plus de 400 morts et des blessés par centaines, selon le Hamas.

"Nous avions l'espoir que cette guerre s'arrêterait"

Des victimes ont été transportées à l'hôpital de Khan Younès, dans le sud de l'enclave. En pleine nuit, des hommes, des femmes et des enfants ont été pris en charge en urgence. Dans un autre hôpital débordé, des familles pleurent leurs morts. Le jour levé, dans les décombres d'immeubles détruits, les habitants ont continué de chercher des victimes, avec les moyens du bord.

Dans un camp de déplacés à Khan Younès, lui aussi touché par les bombes israéliennes, les habitants redoutent la reprise des combats. "Nous avions l'espoir que cette guerre s'arrêterait et que cette tragédie prenne fin", déplore Zeyad Abed, un Gazaoui. Pour les Israéliens, le gouvernement et l'Etat-major de l'armée, ces frappes sont préventives contre le Hamas. Mais cette fin du cessez-le-feu en vigueur depuis deux mois inquiète les familles d'otages. "Reprendre la guerre, c'est condamner à mort nos otages", estime Ray Emek, proche d'otage encore aux mains du Hamas.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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