"Tout le monde fuit, mais moi je ne veux pas partir" : Aaliyah, jeune Palestinienne de 11 ans, témoigne avant l'offensive d'Israël sur Gaza-ville

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Article rédigé par France 2 - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

L'ONU dénonce "une horreur sans fin" dans la bande de Gaza, où des milliers d'habitants fuient d'une ville à l'autre les bombardements israéliens. Parmi eux, beaucoup d'enfants.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Aaliyah, jeune Gazaouie de 11 ans, fait partie des rares enfants de la ville de Gaza à vivre dans un immeuble qui tient toujours debout. Mais face à la pression de l'armée israélienne, elle s'apprête à quitter sa chambre et ses jouets contre son gré. Elle a déjà fait sa valise, préparé son sac et quelques vêtements. "Ce n'était pas comme ça à Gaza avant, mais maintenant, c'est la guerre. Tout le monde fuit, mais moi, je ne veux pas partir", témoigne-t-elle.

Un exil pour le Sud

En attendant, à l'abri avec son père, elle profite de derniers moments de complicité avec ses deux petites sœurs et d'un repas fait de soupe et de riz. Des images rares à Gaza, où le quotidien est fait d'angoisse et de privation.

"J'essaie de rassurer mes enfants, car grâce à Dieu, nous sommes encore ensemble. Soit nous vivrons, soit nous mourrons, mais nous serons ensemble. Il faut tenir", confie le père de famille. Des dizaines d'habitants ont quitté la ville de Gaza jeudi 28 août pour le sud de l'enclave palestinienne, où des milliers de civils se sont déjà réfugiés.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.