Au Liban, l'armée israélienne annonce des frappes visant le Hezbollah dans l'est du pays

L'aviation de l'Etat hébreu a visé mardi des sites suspectés d'abriter des "camps militaires" de l'organisation armée pro-Iran.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La vallée de la Bekaa, dans l'est du Liban, est régulièrement frappée par l'armée israélienne depuis septembre 2024. (AFP)
La vallée de la Bekaa, dans l'est du Liban, est régulièrement frappée par l'armée israélienne depuis septembre 2024. (AFP)

L'armée israélienne a annoncé, mardi 15 juillet, avoir procédé à des frappes visant des cibles du Hezbollah dans la plaine de la Bekaa, située dans l'est du Liban, malgré un accord de cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre. "Des avions de l'armée de l'air, guidés par le renseignement militaire et le commandement nord, ont commencé à frapper plusieurs cibles terroristes de l'organisation terroriste Hezbollah dans la région de la Bekaa au Liban", détaille le communiqué militaire, qui mentionne des "camps militaires" de "la force Radwan", l'unité militaire d'élite du Hezbollah.

Selon l'armée israélienne, les sites bombardés "étaient utilisés par l'organisation terroriste du Hezbollah pour former et entraîner des terroristes à planifier et à mener des attaques terroristes contre les troupes de Tsahal et l'Etat d'Israël". Le communiqué précise qu'une opération militaire menée en septembre 2024 a entraîné la mort des commandants de la force Radwan à Beyrouth et dans le sud du Liban, mais que "depuis lors, l'unité s'efforce de rétablir ses capacités".

"Le stockage d'armes et les activités de l'organisation terroriste Hezbollah sur ces sites constituent une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban et représentent une menace future pour l'Etat d'Israël", ajoute encore le communiqué militaire, alors qu'Israël, qui mène régulièrement des frappes chez son voisin du Nord malgré la trêve conclue le 27 novembre 2024, accuse les autorités libanaises de ne pas agir suffisamment pour désarmer le Hezbollah.

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