: Vidéo Meurtre du journaliste Khashoggi : la France reste prudente
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Alors que plusieurs dirigeants mondiaux dénoncent la responsabilité de l’Arabie saoudite dans l’assassinat du journaliste opposant Jamal Khashoggi, la France se montre plus réservée.
Angela Merkel, Donald Trump, Recep Tayyip Erdoğan. Tous ont pointé du doigt la responsabilité du régime saoudien dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, survenu le 2 octobre au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul en Turquie. Le gouvernement français s’est quant à lui montré plus précautionneux sur cette affaire, alors qu’Emmanuel Macron entendait fonder un "partenariat dans la durée entre nos deux pays" et soutenait la politique menée par le prince héritier Mohammed Ben Salmane. "J’entends tous les commentaires qu’il y a, les questionnements légitimes qui émanent de la société civile, des journalistes, sur les droits de l’Homme et les différents sujets sensibles concernant votre pays. On peut décider que les premiers gestes de modernisation de sa société sont cosmétiques. Si on fait ça, alors on laisse le prince Mohammed face à ceux qui dans sa région pensent le contraire, et décident d’aller en arrière, de rester à un islam politique ou à des choix terroristes", affirmait-il le 10 avril dernier, à l’Élysée, en présence du prince.
L’Arabie saoudite : 2ème importateur d’armes françaises
Aujourd’hui, Emmanuel Macron paraît embarrassé. S’il a demandé au prince saoudien Ben Salmane "que toute la lumière soit faite" sur ce "crime", le Président et le gouvernement se montrent plutôt discrets. Le 23 octobre, Emmanuel Macron refusait de répondre à une question sur cette affaire, quand Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, affirmait que "tant que ces faits ne seront pas corroborés, par nos services de renseignements, eh bien nous retiendrons nos décisions". Alors, pour quelle raison le gouvernement refuse-t-il, pour l’instant, d’incriminer le régime saoudien ? Car l’Arabie saoudite représente un atout économique de taille pour le pays. Si le royaume n’est que le 22ème partenaire commercial de la France, c’est le 2ème importateur d’armes françaises. Entre 2008 et juillet 2017, plus de 11 milliards d’euros de commandes saoudiennes ont été validées, soit environ 1,2 milliard par an. La chancelière allemande Angela Merkel a décidé de ne plus autoriser de contrats d’armement avec Riyad et a appelé tous les pays européens à faire de même.
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