Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Patrick Artus à propos des Paradise Papers "on n'arrive pas à taxer ce qui est mobile"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
Article rédigé par franceinfo - Clément Coti
France Télévisions

Invité de Jean-Paul Chapel dans l'émission " :l'éco " lundi 6 novembre, Patrick Artus, chef économiste de Natixis, est revenu sur l'actualité économique autour des "Paradise Papers" et de la COP23.

"Par exemple, votre avion privé peut très bien appartenir à une société localisée à l'Ile de Man même si vous l'utilisez en Allemagne. Il y a un problème profond. Les États évoluent de plus en plus vers une fiscalité qui ne taxe que ce qui est immobile", déclare Patrick Artus, chef économiste de Natixis, lundi 6 novembre, sur le plateau de " :l'éco". 

"Une trajectoire de presque 4°C"

Aujourd'hui, c'était aussi l'ouverture de la COP23 en Allemagne. On est encore loin de l'accord signé deux ans auparavant à Paris. "Si on veut respecter 2°C, il faut dès maintenant que les émissions de CO2 diminuent de 1,5 % par an. Hors, elles augmentent de 1,5 % par an", poursuit-il. 

Pourquoi vous êtes aussi sceptique face à la méthode d'Emmanuel Macron ? Il répond à la Question qui fâche : "la taille de nos problèmes est considérable. Il faut de vraies réformes. Le coût du travail peu qualifié devrait baisser en 2019. On espère que la réforme de la formation sera substantielle. La flat taxe sur les revenus du capital, c'est aussi une réforme importante. Et ces problèmes sur notre compétitivité, nos compétences et sur notre formation professionnelle sont de grandes tailles". 

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Patrick Artus a choisi Un jour, un jour de Jean Ferrat. 

":L'éco" vous donne rendez-vous du lundi au jeudi à 9h20 sur Franceinfo.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.