Australie : elle survit au meurtre planifié par son mari et le surprend à son propre enterrement
Noela Rukundo a eu la vie sauve grâce à la clémence des tueurs à gage. Son mari est désormais en prison.
"C'est un fantôme ?" Balenga Kalala n'en a pas cru ses yeux en voyant arriver sa femme, présumée morte, à ses propres funérailles. Il faut dire que ce Congolais vivant en Australie pensait avoir réussi à se débarrasser de sa femme Noela. Cinq jours auparavant, il avait déboursé 7 000 dollars australiens pour commanditer son assassinat. L'histoire rocambolesque est racontée par le Washington Post (en anglais), vendredi 5 février.
Tout commence en février 2015. Noela Rukundo, qui vit à Melbourne (Australie) avec son mari et ses enfants, se rend dans son village natal du Burundi pour l'enterrement de sa belle-mère. Le voyage se transforme en calvaire. Le soir-même, Noela est kidnappée par des hommes, devant son hôtel de Bujumbura, alors que son mari vient de lui téléphoner pour lui dire "de prendre l'air".
Quand les tueurs à gage refusent de l'assassiner
Les hommes lui bandent les yeux. Après une demi-heure de route, ils la poussent dans un immeuble, l'attachent à une chaise et appellent le commanditaire pour savoir quoi faire de l'otage. Noela reconnaît la voix de son mari Balenga. "Tuez-la", intime-t-il aux tueurs à gage.
Mais rien ne se passe comme prévu. Les hommes refusent de tuer Noela, sous prétexte qu'elle est une femme et qu'ils connaissent son frère. Ils décident de faire croire au mari que le méfait a été accompli et livrent toutes les preuves à son épouse : les enregistrements des conversations et le reçu Western Union prouvant le transfert d'argent.
Noela Rukundo repart du Burundi, en vie. Lorsqu'elle rentre en Australie, elle découvre que son mari a fait croire à ses proches qu'elle venait de mourir dans un accident. Elle décide donc de se rendre à ses propres funérailles pour confronter son mari, avant de le dénoncer à la police. "Je savais que c'était un homme violent, mais je pensais pas qu'il pouvait me tuer", explique-t-elle aujourd'hui à la BBC (en anglais). Son mari, Balenga Kalala, a été condamné à neuf ans de prison.
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