Libye : les États-Unis tiennent un suspect de l'attaque de Benghazi
Le Pentagone a annoncé ce mardi la capture d'Ahmed Abou Khattala, l'un des responsables présumés de l'attaque qui avait coûté la vie à l'ambassadeur américain de Benghazi en septembre 2012. Il "devra répondre de ses actes" devant la justice américaine, a déclaré le secrétaire d'État John Kerry.
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L'attaque, survenue le 11 septembre 2012, une date symbolique pour les États-Unis, avait provoqué un choc dans le pays, et dans la classe politicienne. La mort de l'ambassadeur américain à Benghazi, Christopher Stevens, ainsi qu'à trois autres agents, avait coûté à Barack Obama une grande partie de sa crédibilité sur le plan extérieur, du point de vue de l'opposition républicaine.
Plus d'un an et demi plus tard, l'un des principaux responsables de cette attaque meurtrière a été capturé dimanche dernier par les forces américaines en Libye, a annoncé le Pentagone ce mardi. Ahmed Abou Khattala, une "figure clé " selon le porte-parole du Pentagone John Kirby, est en route pour les États-Unis. "Il comparaîtra devant la justice où il devra répondre de ses actes ", s'est empressé de préciser le secrétaire d'État américain John Kerry. Autre réaction, très attendue, celle de Barack Obama lui-même : "Avec cette opération, les États-Unis ont une nouvelle fois démontré qu'ils feraient tout leur possible pour que justice soit rendue lorsque l'on s'en prend à des Américains ".
Unanimité dans la classe politique
L'homme arrêté, qui avait accordé une interview au New York Times en 2012, dans laquelle il niait avoir été présent lors de l'attaque, comparaîtra "dans les jours à venir " selon un porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Son arrestation est une très bonne nouvelle pour l'administration Obama. La Maison-Blanche avait été violemment accusée à l'époque d'avoir caché une partie de la vérité à l'opinion américaine. En filigrane, les Républicains entendaient que le pire aurait pu être évité.
Mais aujourd'hui, l'heure est plutôt à l'unité. Même le féroce John Boehner, président républicain de la Chambre des représentants, a salué "le travail de nos militaires ", parlant d'une "bonne nouvelle ". L'unanimité est de mise, mais elle pourrait ne pas durer. Hillary Clinton, à l'époque secrétaire d'État, avait été clairement pointée du doigt. Et comme elle s'apprête à entrer en course pour la présidence...
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