Le principal groupe armé du pays a fait exploser plusieurs bombes lundi à l'ouverture d'une conférence de paix à Warri
La première explosion s'est produite juste au moment où les gouverneurs arrivaient, et la seconde environ une demi-heure plus tard", a déclaré à l'AFP, le porte-parole du gouverneur de l'Etat du Delta, Emmanuel Uduaghan, présent sur les lieux.Il n'était pas encore possible dans l'après-midi de savoir s'il y avait des blessés.
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La première explosion s'est produite juste au moment où les gouverneurs arrivaient, et la seconde environ une demi-heure plus tard", a déclaré à l'AFP, le porte-parole du gouverneur de l'Etat du Delta, Emmanuel Uduaghan, présent sur les lieux.
Il n'était pas encore possible dans l'après-midi de savoir s'il y avait des blessés.
La conférence, prévue pour durer deux jours, devait réunir plusieurs centaines de personnes, dont des gouverneurs des Etats de la région du Delta du Niger ainsi que des leaders communautaires. Le ministre fédéral chargé des Affaires de la région du Delta du Niger, Ufot Ekaette, était également présent, a constaté l'AFP.
Quelques minutes auparavant, les rédactions avaient reçu un communiqué du Mouvement d'émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé du sud pétrolier du Nigeria, annonçant avoir installé trois bombes à l'extérieur et à l'intérieur de l'enceinte où était prévue la conférence, et ordonnant l'évacuation des participants. Le groupe a menacé de s'en prendre aux installations du groupe pétrolier Total, jusque-là épargné par les attaques contrairement aux géants anglo-néerlandais Shell et américain Chevron.
"Dans les prochains jours nous mènerons des attaques contre les installations pétrolières et étendrons nos actions à des compagnies comme Total qui ont été épargnées par le passé", a prévenu le Mend.
Une région très convoitée
Au centre des tensions, les zones du sud du pays. Plusieurs groupes armés s'estiment spolier et dénoncent "Le vol des terres des peuples du delta du Niger par les compagnies pétrolières" et les gouverneurs de la région, "qui pillent" leurs propres Etats.
Il y a six mois, une amnistie leur avait été offerte il y a six mois par le président Umaru Yar'Adua en échange de leur démobilisation, mais cette politique a fait long feu et des attaques ont repris ces derniers mois.
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