Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été reçu mercredi soir à Paris par Nicolas Sarkozy
Mais presque rien n'a filtré de leur entretien, qui a duré une heure quarante dans les appartements privés du président français.Contrairement à ses deux précédentes rencontres avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Benjamin Netanyahu, raccompagné jusqu'à sa voiture par son hôte, est reparti sans dire un mot aux journalistes qui l'attendaient.
Mais presque rien n'a filtré de leur entretien, qui a duré une heure quarante dans les appartements privés du président français.
Contrairement à ses deux précédentes rencontres avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Benjamin Netanyahu, raccompagné jusqu'à sa voiture par son hôte, est reparti sans dire un mot aux journalistes qui l'attendaient.
Un communiqué commun de trois paragraphes a été rendu public à l'issue de la rencontre: les deux dirigeants ont évoqué "les moyens de relancer sans délai le processus de paix" et "marqué leur accord pour déployer tous les efforts dans ce but", dit le texte. Il est aussi dit qu'ils ont parlé du dossier nucléaire iranien.
Benjamin Netanyahu s'est par ailleurs déclaré prêt à rencontrer le président syrien Bachar el-Assad, selon un haut responsable israélien. Il aurait déclaré qu'il était prêt à rencontrer Assad n'importe où, n'importe quand, pourvu qu'il n'y ait aucune condition préalable, a rapporté le responsable israélien à des journalistes qui l'accompagnaient.
Seuls les "sherpas" des deux dirigeants - Jean-David Lévitte côté français, Uzi Arad côté israélien - ont assisté à cet entretien.
Cette rencontre intervient dans un climat de tension entre la France et Israël. Interrogé sur France Inter à propos du refus d'Israël de geler la colonisation en Cisjordanie, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait reconnu mardi un "vrai différend politique" entre Nicolas Sarkozy et Benjamin Netanyahu.
"Nous pensons toujours que le gel des colonisations, c'est-à-dire ne pas coloniser pendant qu'on parle (de parvenir à la paix), serait absolument indispensable", avait souligné le ministre, déplorant qu'il n'y ait plus d'"aspiration à la paix" en Israël.
Outre le refus d'Israël de geler sa colonisation, une lettre commune adressée par Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown à Benjamin Netanyahu , a contribué à ce froid: les deux dirigeants y demandaient une enquête indépendante sur le conflit de Gaza, à la suite du rapport Goldstone mettant en cause l'Etat hébreu pour crime de guerre
Arrivé de Washington
Benjamin Netahyahu arrivait de Washington où il a rencontré Barack Obama mardi. Si le Premier ministre israélien s'est félicité de l'entrevue, les Etats-Unis semblent se raidir face à Israël, après que ce qui a été perçu comme une reculade de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton sur l'exigence d'un gel de la colonisation.
Benjamin Netanyahu a passé une heure quarante à la Maison Blanche lundi. Fait inhabituel: ses entretiens avec Barack Obama ont été entourés d'un huis clos total qui en dit long sur les crispations. A aucun moment les deux dirigeants ne sont apparus ensemble devant la presse, fait exceptionnel pour une rencontre entre le président américain et un haut dirigeant étranger.
Le porte-parole de Barack Obama, Robert Gibbs, a, lui, assuré que l'administration américaine continuait à réclamer un gel complet de la colonisation, alors que le président américain avait semblé se contenter, en septembre, d'une limitation de celle-ci. Et, le week-end dernier, Hillary Clinton avait apporté son soutien à Benjamin Netanyahu et demandé au président palestinien de ne plus faire de l'arrêt de la colonisation un préalable à la reprise des négociations. Elle avait qualifié de "sans précédent" la proposition israélienne de geler partiellement la colonisation.
Même si elle a nuancé ses propos depuis, la secrétaire d'Etat américaine a provoqué la consternation chez les Palestiniens et dans le monde arabe.
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