Le chargement du combustible dans le réacteur de la première centrale nucléaire iranienne a commencé samedi matin
Cette opération fait officiellement de la centrale de Bouchehr (sud de l'Iran) une installation nucléaire.Il "est totalement inacceptable qu'un pays qui viole si ouvertement" les traités internationaux "jouisse des fruits de l'utilisation de l'énergie nucléaire", a indiqué Israël samedi.
/2021/12/14/61b8b9ada5301_france2-fr.png)
/2013/02/07/BROAD4Pc4mv.jpg)
Cette opération fait officiellement de la centrale de Bouchehr (sud de l'Iran) une installation nucléaire.
Il "est totalement inacceptable qu'un pays qui viole si ouvertement" les traités internationaux "jouisse des fruits de l'utilisation de l'énergie nucléaire", a indiqué Israël samedi.
L'opération a été réalisée en présence du vice-président Ali Akbar Salehi, chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique et de Sergueï Kirienko, chef de l'agence nucléaire russe Rosatom qui a dirigé la construction de la centrale.
Le chargement des 163 barres de combustible dans le coeur du réacteur, sous la supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), devrait prendre environ deux semaines, pour s'achever vers le 5 septembre.
Il faudra ensuite environ deux mois pour que le réacteur atteigne 50% de sa puissance et que la centrale de 1.000 megawatts puisse être raccordée au réseau électrique fin octobre ou début novembre, selon le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) Ali Shirzadian.
Cette accession officielle de l'Iran à l'énergie atomique intervient alors que la République islamique est sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dont quatre assorties de sanctions, pour son programme nucléaire soupçonné de dissimuler des objectifs militaires.
Le lancement de la centrale de Bouchehr constitue un succès technologique et politique pour l'Iran, et "une arête en travers de la gorge de ses ennemis", a souligné M. Salehi à la veille de l'opération.
Il intervient 35 ans après le début des travaux, entamés par l'Allemagne à l'époque du Shah avant d'être interrompus par la révolution islamique de 1979 et la guerre contre l'Irak, puis d'être repris par la Russie en 1995. La centrale va par ailleurs demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens.
Bouchehr "est totalement protégée de tout risque de prolifération", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov a affirmé pour sa part vendredi que la centrale de Bouchehr serait utilisée uniquement à des fins civiles et cela est "garanti à 100%".
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter