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Le Boeing 787 toujours cloué au sol

Le Dreamliner de Boeing ne volera pas avant le mois de mai. Deux compagnies, dont la principale cliente du constructeur américain All Nippon airways (ANA), a annoncé ce lundi qu'elle annulait les vols du Boeing 787 pendant trois mois.

franceinfo

Radio France

Publié le 25/02/2013 11:22 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

Les Boeing 787 de plusieurs
compagnies aériennes ne volent plus depuis mi-janvier et la situation ne
devrait pour l'instant pas changer. Suite à une série d'incidents intervenus au
début de l'année (notamment au niveau de la batterie), cet avion est cloué au sol,
le temps de trouver une solution. Le principal client du Boeing 787, la compagnie japonaise
All Nippon airways (ANA), a annoncé ce lundi qu'elle poursuivait ses annulations de vols en avril
et mai.

Plus de 3.000 vols supprimés

Parmi les vols supprimés d'avril
à mai se trouvent 464 liaisons internationales vers Seattle et Francfort
notamment.

Depuis l'incident survenu le
16 janvier au Japon (un atterrissage d'urgence), ANA a annulé 3.601 vols. La
nouvelle vague d'annulation couvre la période fériée japonaise de la "Golden
Week".

Livraisons suspendues

ANA possède un tiers de la
flotte mondiale de Dreamliner, soit 17 avions. Elle en a actuellement 66 en
commande, théoriquement livrés sur une période de dix ans. Une première vague devait lui parvenir
en mars 2014, mais on ne sait pas encore si ce calendrier sera maintenu. En
effet depuis janvier, Boeing a suspendu ses livraisons.

La compagnie américaine
United Continental a également suspendu ses vols. Elle a annoncé jeudi qu'elle
ne comptait pas faire revoler un Boeing 787 avant mi-mai.

Réparer les problèmes de
batterie

Vendredi, Boeing a présenté aux
autorités fédérales de l'aviation (FAA) une solution pour faire redécoller les
Boeing 787.

Selon le Seattle Times , pour empêcher toute fuite, il
faudrait entourer les cellules des batteries lithium-ion du Dreamliner avec une
boîte isolante, en titane par exemple. Cela éviterait la contamination d'une
éventuelle surchauffe ou d'un court-circuit.

La FAA doit maintenant
décider d'accepter ou non cette solution.