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La gauche grecque manifeste contre Aube dorée et le fascisme

Le meurtre d'un musicien anti-fasciste par un membre du parti d'extrême droite Aube dorée, mercredi dernier, avait bouleversé la Grèce. Si le parti réfute toute responsabilité, plus de 10.000 personnes ont manifesté ce mercredi pour appeler à détruire "le monstre du fascisme". Des affrontements entre policiers et manifestants ont eu lieu devant le siège du parti, à Athènes.

Lucas Roxo

Radio France

Publié le 25/09/2013 20:22 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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Le parti néonazi avait réfuté toute implication dans le meurtre de Pavlos Fyssas. Mais pour de nombreux Grecs, Aube dorée est bien coupable. Plus de 10.000 grecs sont descendus dans la rue, ce mercredi, après la mort de Pavlos Fyssas, le musicien et militant anti-fasciste grec qui avait été poignardé, mercredi dernier, par un camionneur membre d'Aube dorée.

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Les partis de gauche et les syndicats grecs ont donc décidé d'organiser une mobilisation commune et ont appelé à une manifestation "d'ampleur nationale ", qui a pris place ce mercredi soir dans les rues d'Athènes.

Elle a démarré dans le centre-ville et a donc rassemblé plus de 10.000 personnes, selon les chiffres de la police. Deux cortèges distincts se sont retrouvés face au Parlement, avant de prendre la direction du parti. "Pavlos vit, brisez les nazis !" pouvait-on lire sur l'une des banderoles.

Les manifestant ont appelé "démolir l'Etat et les nazis " et à détruire "le monstre du fascisme " incarné par le parti Aube dorée qui a fait son entrée au Parlement du en juin 2012. "Ca suffit avec Aube Dorée. On exige la fermeture de tous ses bureaux, dans chaque ville, dans chaque village. Qu'ils aillent vraiment en prison, et pas seulement ceux qui sont directement impliqués, mais l'ensemble de cette organisation " réclamait Takis Yanopoulos, un manifestant.

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Affrontements entre manifestants et policiers

De brefs affrontements entre policiers qui ont tiré des gaz lacrymogènes, et des groupes de manifestants lançant des cocktails Molotov, ont éclaté en fin de défilé. Des poubelles ont été incendiées et des vitrines de magasins brisées.

Les manifestants accusent eux la police de faire "copain-copain " avec le parti d'extrême-droite. En début de semaine, plusieurs hauts gradés de la police avaient démissionné ou été suspendus parce qu'ils n'avaient pas enquêté sur la présence d'armes dans des locaux d'Aube dorée. Le chef du parti d'extrême droite réfute lui toutes ces accusations, et mance de porter plainte contre tous les partis politiques.