La famille de l'ancien président de la Libye compte porter plainte contre l'Otan pour crime de guerre.
Les tractations sur la mort de Kadhafi et les conditions obscures de sa mort poussent sa famille à porter plainte contre l'Otan auprès de la cour pénale internationale.
Les tractations sur la mort de Kadhafi et les conditions obscures de sa mort poussent sa famille à porter plainte contre l'Otan auprès de la cour pénale internationale.
L'ex-leader en fuite depuis la chute de Tripoli a été capturé vivant le 20 octobre près de la ville de Syrte et a été tué par balles peu après. Une autopsie, refusée préalablement par le CNT a eu lieu, révélant ses éléments. Cependant, les circonstances restent encore floues.
Me Marcel Ceccaldi a affirmé que la cause de ce décès avait été "le fait que les hélicoptères de l'Otan aient tiré sur le convoi de Mouammar Kadhafi, qui a ensuite été achevé." "L'homicide volontaire est défini comme un crime de guerre par l'article 8 du Statut de Rome de la CPI", a poursuivi Me Ceccaldi. L'avocat n'a pas dit quand la plainte serait déposée, indiquant que son "périmètre" devait encore être précisément arrêté.
La plainte devrait viser "les organes exécutifs de l'Otan qui ont arrêté les conditions d'intervention en Libye", et remonter la chaîne de responsabilités en amont, jusqu'aux chefs d'Etats des pays de la coalition, a-t-il précisé. "Ou la CPI intervient en tant que juridiction indépendante et impartiale, ou elle ne le fait pas et, alors, la force prime le droit", a poursuivi Me Ceccaldi.
Mouammar Kadhafi a été enterré dans la nuit de lundi à mardi dans un lieu tenu secret, alors que la polémique sur les circonstances de sa mort reste vive. Une autopsie a été réalisée sur son cadavre, mais le médecin l'ayant effectuée dit attendre le feu vert des autorités pour communiquer.
Le Conseil national de transition (CNT) affirme que l'ancien dirigeant a été tué d'une balle dans la tête lors d'un échange de tirs. Mais des témoignages et les vidéos tournées au moment de son arrestation laissent penser qu'il a pu être victime d'une exécution sommaire. Alors que plusieurs organisations internationales, dont l'ONU, ont réclamé une enquête, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a annoncé finalement lundi la formation d'une commission d'enquête.
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