L'UE durcit ses sanctions contre la Russie
Plus d'une semaine après le crash du vol de la Malaysia Airlines, l'Union européenne a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi un gel des avoirs qui concerne 15 hauts responsables et 18 entreprises russes, accusés de soutenir les combattants pro-russes dans l'Est de l'Ukraine.
L’Union européenne accentue ses pressions sur la Russie. Plus d’une semaine après le crash de l’avion de la Malaysia Airlines dans l’Est de l’Ukraine, Bruxelles a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi, l’élargissement de sa liste noire. Quelque 15 personnes et 18 entreprises et autres organisations ont été ajoutées à cette liste, qui comprend désormais 87 personnes et 20 entités, toutes visées par un gel des avoirs et une interdiction de voyager. Celles-ci sont accusées de soutenir les combattants prorusses de l’Est de l’Ukraine.
Parmi les 15 dirigeants russes faisant l’objet de nouvelles sanctions, figure notamment le directeur du service fédéral de sécurité de Russie (FSB) et ex membre du KGB, Alexandre Bortnikov, le directeur du service de renseignement, Mikhaïl Fradkov et le président tchétchène, Ramzan Kadirov.
Moscou condamne les sanctions
A l’annonce de ces sanctions, la banque centrale russe a immédiatement réagi en relevant son taux directeur à 8% afin d’éviter une chute du rouble et une trop forte inflation.
Les autorités russes ont également condamné cette liste expliquant qu’elle mettait en danger "la coopération internationale sur les questions de sécurité". Pour le ministère des Affaires étrangères russe, les sanctions imposées aux chefs du FSB et du renseignement militaire extérieur vont freiner la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et favoriser le terrorisme et le crime organisé.
Des sanctions économiques contre la Russie pourraient être adoptées la semaine prochaine
L’UE devrait passer à la vitesse supérieure en adoptant, dès la semaine prochaine et pour la première fois, des sanctions économiques d’envergure contre Moscou pour son implication dans la crise ukrainienne. Si un accord définitif est donné, les banques publiques russes ne pourront plus accéder aux marchés financiers européens. Un embargo pourrait également frapper les ventes d’armes à la Russie et restreindre les livraisons de produits technologiques à usage civil et militaire, ainsi que ceux liés à l’énergie.
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