L'Iran se dit ouvert à un échange de son uranium faiblement enrichi sous réserve qu'un tel échange se fasse par étapes
Alors que la répression s'intensifie dans le pays, les dirigeants iraniens ont remis sur la table la question de l'uranium, façon de peser sur les réactions des Etats démocratiques.Mardi, lors de son point de presse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué que l'Iran était prêt à "un échange par étapes du combustible.
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Alors que la répression s'intensifie dans le pays, les dirigeants iraniens ont remis sur la table la question de l'uranium, façon de peser sur les réactions des Etats démocratiques.
Mardi, lors de son point de presse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué que l'Iran était prêt à "un échange par étapes du combustible.
Cela peut être une occasion pour les deux parties "d'établir la confiance, a ajouté Ramin Mehmanparast. "Si ce principe est accepté par l'autre partie (le groupe des six pays interlocuteurs de Téhéran dans ce dossier), nous pouvons discuter des autres détails, notamment le lieu de cet échange. Certains ont évoqué le Japon, le Brésil, la Turquie ou encore l'île de Kish (dans le sud de l'Iran)". "Tout cela peut être discuté" a-t-il précisé.
Des négociations serrées
L'enrichissement de l'uranium est au centre d'un bras de fer entre l'Iran et les grandes puissances. Ces dernières craignent que la république islamique ne veuille produire de l'uranium à des fins militaires malgré ses démentis répétés.
Le groupe des Six avait ainsi demandé en octobre à Téhéran de lui livrer d'un coup 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi, représentant quelque 70% du stock iranien. Il aurait ensuite été enrichi à 20% en Russie et transformé en combustible en France.
Mais l'Iran avait rejeté cette demande, proposant un échange simultané des combustibles enrichis à 3,5% et 20% par lots de 400 kilos et exigeant que cet échange ait lieu en territoire iranien, ce que le groupe des Six avait refusé.
Jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki avait fait légèrement évoluer cette position en déclarant que l'Iran était prêt à un échange de son uranium à l'étranger, notamment en Turquie.
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