L'armée malienne recule face à la rébellion
Les rebelles touaregs contrôlent désormais la ville de Gao, dans le nord du Mali. L'armée avait abandonné la ville. Le scénario pourrait se produire aujourd'hui à Tombouctou. Le chaos ne fait que s'amplifier depuis qu'une junte militaire a pris le pouvoir.
L'armée a préféré évacuer la ville. Les rebelles du nord du Mali sont entrés hier soir dans Gao, après une journée de combats. "Les deux camps de Gao sont tombés entre les mains de différents groupes rebelles. Gao est entre leurs mains ", confirme un conseiller du gouverneur de cette région.
"Comme les camps
militaires sont proches des quartiers d'habitation, nos forces
ont décidé de ne pas combattre ", a justifié le chef de la
junte, le capitaine Amadou Sanago, dans un communiqué lu à la
télévision nationale. La ville abritait l'état-major pour toute la région Nord.
À Tombouctou, "de nombreux militaires se sont habillés en civil et retirés" - un fonctionnaire
Tombouctou reste la seule ville de la région contrôlée par le pouvoir central, mais peut-être pas pour longtemps. "Ce sont les miliciens arabes qui défendent aujourd'hui Tombouctou. De nombreux militaires de l'armée se sont habillés en civil et se sont retirés " de leurs positions, selon un fonctionnaire du gouvernorat de Tombouctou.
La ville est attaquée ce midi par les rebelles, selon plusieurs témoins. "On entend actuellement des coups de feu à l'arme lourde sur le camp
militaire de Tombouctou qui est vide ", selon un infirmier de la ville. "Ca pilonne fort. Mais le camp est vide. Il n'y a plus personne ", a ajouté un hôtelier en ville.
Le Mouvement
national pour la libération de l'Azawad (MNLA) affirme ce
matin dans un communiqué que "son état-major cerne la ville de
Tombouctou pour déloger le reste de l'administration politique et
militaire malienne".
Une offensive foudroyante
En 48 heures, la rébellion a mis en déroute les troupes du gouvernement dans le nord du pays, presque sans combat. Vendredi, l'alliance de nomades
touaregs séparatistes et
d'islamistes a déjà ris Kidal, l'une des trois villes principales du nord du Mali avec Gao et Tombouctou.
Les putschistes qui ont pris le pouvoir à Bamako il y a dix jours reprochaient au président Touré son incapacité à lutter contre les "hommes bleus", qui ont repris les armes au début de l'année.
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