Jimmy Carter à Gaza déconce le blocus israélien
A Gaza, l'ancien président Jimmy Carter s'est entretenu avec le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh
A Gaza, l'ancien président Jimmy Carter s'est entretenu avec le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl HaniyehA Gaza, l'ancien président Jimmy Carter s'est entretenu avec le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh
Lors de sa visite dans la bande de Gaza, l'ancien président démocrate a dénoncé le blocus israélien estimant que les Palestiniens était traités comme des "animaux".
J.Carter s'est rendu sur des sites détruits lors de l'offensive israélienne de décembre qui a fait plus de 1.400 morts, visitant une école détruite par un raid aérien israélien.
"Je suis très affecté. Je dois retenir mes larmes en voyant la destruction infligée à votre peuple", a-t-il déclaré. "Je suis venu à l'école américaine. Elle éduquait vos enfants, elle était financée par mon pays et je constate qu'elle a été délibérément détruite par des bombes larguées par des F-16 fabriqués dans mon pays. Je me sens en partie responsable pour ce qui s'est passé et tous les Américains et les Israéliens doivent avoir le même sentiment", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas bien de voir cette destruction, mais ce n'est pas bien non plus de voir des roquettes tomber sur Sdérot (en Israël). Toute cette violence doit cesser", selon lui.
"Un Etat palestinien dans les frontières de 1967"
Il a déploré le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis juin 2007, où la situation humanitaire est décrite comme alarmante par des ONG internationales. "Tragiquement, la communauté internationale reste trop souvent indifférente aux cris de détresse, et les citoyens de Palestine sont traités comme des animaux (...)", selon lui.
Le chef du gouvernement, membre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé lors du passage de l'ex-président américain soutenir la création d'un Etat palestinien dans les territoires occupés par Israël en 1967. Une phrase importante pour le Hamas qui a toujours refusé de reconnaître Israël. "S'il existe un plan réel visant à résoudre le problème palestinien sur la base de la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 4 juin 1967 et jouissant d'une pleine souveraineté, nous y sommes favorables", a-t-il dit.
Vendredi à Jérusalem, M. Carter s'était fait remettre par le père du soldat israélien Gilad Shalit, détenu à Gaza depuis sa capture le 25 juin 2006, une lettre destinée à son fils. M. Haniyeh a dit que l'ex-président avait évoqué la question de Shalit "avec des dirigeants du Hamas", sans préciser si la lettre leur avait été remise.
Il s'est dit favorable à une intervention de M. Carter en vue de faciliter un échange entre Shalit et des centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
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