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Disparition de Tiphaine Véron au Japon : cinq mois après, sa famille compte sur l'envoi d'enquêteurs français

Sibylle et Damien, sœur et frère de Tiphaine Véron, sont revenus lundi 24 décembre d'un nouveau voyage au Japon. Ils révèlent que l'enquête n'a rien donné et espèrent maintenant l'envoi d'enquêteurs français sur place.

franceinfo - avec France Bleu Poitou

Radio France

Publié le 27/12/2018 20:04

Temps de lecture : 1min

Les avis de recherche placardés dans la région nippone de Nikko pour retrouver Tiphaine Véron. (KAZUHIRO NOGI / AFP) — Les avis de recherche placardés dans la région nippone de Nikko pour retrouver Tiphaine Véron. (KAZUHIRO NOGI / AFP)

Samedi 29 décembre, cela fera cinq mois que la Poitevine Tiphaine Véron a disparu au Japon, dans la région de Nikko. En début de semaine, son frère Damien et sa soeur Sibylle sont revenus d'un nouveau voyage sur place, indique jeudi 27 décembre France Bleu Poitou.

L'enquête japonaise n'a pour l'instant rien donné, c'est le sentiment de Sibylle et Damien, sœur et frère de Tiphaine, qui sont revenus lundi 24 décembre d'un nouveau voyage au Japon. Ils sont restés une dizaine jours sur place. "Nous avons été reçus par les policiers. Ils ont accepté de faire un point sur l'enquête, de répondre à nos questions", a expliqué Sibylle Véron à France Bleu Poitou.

Les espoirs de la famille reposent sur les enquêteurs français

La famille espère toujours récupérer les données de géolocalisation du portable de Tiphaine. Damien Véron espérait aussi de nouveaux survols de la zone où a disparu sa sœur : "On nous avait parlé de survols en hélicoptère avant l'hiver, avant l'arrivée de la neige en janvier, mais ils n'ont pas fait de nouveaux survols pour Tiphaine."

La famille de Tiphaine Véron attend maintenant l'envoi d'enquêteurs français au Japon, dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Poitiers. "On sait que la police judiciaire de Poitiers travaille très dur, un travail remarquable, a détaillé Damien à France Bleu Poitou. Mais étant donné que ça se passe au Japon, ils ne peuvent pas tout faire depuis la France."

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