Au Japon, le mercure monte à 41,8°C, une température record
Cette température caniculaire constatée dans la ville d'Isesaki est la plus élevée jamais enregistrée dans le pays depuis le début des relevés.
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Le Japon suffoque. L'archipel a enregistré, mardi 5 août, une température historique de 41,8°C, a annoncé l'agence météorologique nationale, après avoir fait état quelques minutes plus tôt d'une température de 41,6°C. Cette température caniculaire constatée dans la ville d'Isesaki (est) est la plus élevée jamais enregistrée dans le pays depuis le début des relevés.
Elle dépasse le précédent record de 41,2°C du 30 juillet observé dans la ville de Tamba, de la région occidentale de Hyogo. Le Japon a déjà connu cette année les mois de juin et juillet les plus chauds de son histoire. Avant cela, le précédent record était de 41,1°C observé à Kumagaya en 2018 (nord de Tokyo) et à Hamamatsu (centre) en 2020.
Les météorologues japonais mettent en garde contre tout lien direct entre des conditions météorologiques spécifiques (comme une forte chaleur à une période donnée) et le changement climatique sur le long terme. Mais ils n'en observent pas moins que le réchauffement climatique alimente ces dernières années des phénomènes météorologiques imprévisibles.
Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s'est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l'avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.
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