Effondrement d'un viaduc à Gênes : en France, plus de 800 ponts présentent "à terme un risque d'effondrement"
Un rapport gouvernemental publié en juillet estime que 7% des ponts français présentent des dommages "sérieux".
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La chute du pont Morandi de Gênes, un viaduc autoroutier haut de 45 mètres qui a cédé mardi 14 août, illustre un problème récurrent de sécurité des infrastructures en Italie : en cinq ans, le pays a connu 10 effondrements de ponts, même si aucun n'a été aussi meurtrier. L'état des ponts français n'est pas partout reluisant non plus : selon un rapport gouvernemental publié en juillet, 7% des ponts français "présentent à terme un risque d’effondrement". Soit environ 840 ouvrages.
"Sur les 12 000 ponts que compte le réseau, un tiers nécessite des réparations", explique même cette étude conjointe du ministère de la Transition écologique et du ministère des Transports. Ce qui ne veut pas dire que leur situation est inquiétante : "Le plus souvent, il s'agit de petites réparations, afin de prévenir l'apparition de dégradations structurelles."
En revanche, il existe environ 840 ponts sur lesquels "les dommages sont plus sérieux". Ceux-ci présentent "à terme un risque d’effondrement et donc la forte probabilité [de devoir être fermés] préventivement à la circulation des poids lourds, ou de tous les véhicules".
Des ponts qui risquent d'être "hors service" dans vingt ans
"Sans changement de politique", avertit le texte, 6% des ponts en France seront "hors service" en 2037. Le risque est plutôt économique : le rapport dénonce "une politique d'entretien sous-dimensionnée" qui risque d'engendrer des coûts de réparation bien plus importants dans le futur.
En Italie, le pont Morandi de Gênes présentait des problèmes dès sa création, selon un ingénieur. Des travaux avaient été effectués à plusieurs reprises depuis les années 1990 et des opérations de consolidation étaient justement "en cours sur la base du viaduc", selon la société italienne des autoroutes Atlantia. Mercredi, le gouvernement italien a chargé Autostrade per l'Italia, la filiale d'Atlantia qui exploitait ce pont, réclamant la démission de ses dirigeants et le retrait de la concession.
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