Libération des otages israéliens : "Nous allons nous battre jusqu'au retour du dernier", affirme le conseiller diplomatique du forum des familles

Alors qu'un échange entre des prisonniers palestiniens et des otages israéliens a eu lieu lundi entre le Hamas et l'État hébreu, Daniel Shek, ancien ambassadeur d’Israël en France, exprime sur France Inter sa détermination à obtenir le retour de tous les otages.

Article rédigé par franceinfo
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Israël a annoncé lundi que les 20 derniers otages encore en vie, libérés par le Hamas, étaient arrivés dans le pays. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)
Israël a annoncé lundi que les 20 derniers otages encore en vie, libérés par le Hamas, étaient arrivés dans le pays. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)

"Nous allons nous battre jusqu'au retour du dernier des otages", affirme lundi 13 octobre sur France Inter Daniel Shek, ancien ambassadeur d’Israël en France (2006-2010) et conseiller diplomatique du forum des familles des otages et disparus. Une vingtaine de dépouilles d'otages détenus par le Hamas sont toujours à Gaza.

Lundi, le Hamas a libéré vingt otages vivants, détenus depuis deux ans, et a restitué quatre corps d'otages tués. Il reste une vingtaine d'otages morts dans la bande de Gaza. "Ce sont des otages qui méritent des obsèques décentes, et nous allons nous battre jusqu'au retour du dernier de ces otages", assure Daniel Shek.

"On peut penser que l'urgence n'est pas la même que pour les otages vivants, mais la signification pour les familles n'est pas moindre"

Daniel Shek, conseiller diplomatique du forum des familles des otages et disparus

Toutefois, l'ancien ambassadeur d'Israël en France témoigne d'un sentiment de liesse dans son pays après le retour de la totalité des otages vivants : "Depuis deux ans, je n'ai jamais vu la place des Otages [à Tel-Aviv] déborder de bonheur comme ces dernières heures. Même quand il y a eu les libérations précédentes, tout le monde avait à l'esprit qu'il restait des otages à Gaza", témoigne-t-il. 
 
Désormais, cette étape "peut donner le coup d'envoi de la cicatrisation" pour la société israélienne, selon le diplomate. "Mais il va falloir des enquêtes très poussées pour que la société israélienne reprenne son souffle. Certaines certitudes qui ont porté cette société pendant des années ont été ébranlées. Il va falloir vérifier de manière très poussée qui en porte la responsabilité et comment on fait pour que cela ne se reproduise pas", conclut-il. 
 

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