En Israël, le chef de la diplomatie américaine affiche le soutien des Etats-Unis à Benyamin Nétanyahou malgré les frappes au Qatar

Quelques jours auparavant, Donald Trump avait pourtant réprimandé Israël pour l'attaque sans précédent menée mardi à Doha.

franceinfo avec AFP

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Publié le 14/09/2025 17:40 Mis à jour le 14/09/2025 18:02

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Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, à Jérusalem, le 14 septembre 2025. (NATHAN HOWARD / AFP)

Les Etats-Unis continuent de soutenir Israël coûte que coûte. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé, dimanche 14 septembre, que la visite en Israël du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, montrait "la force" des liens entre les deux pays. Quelques jours auparavant, Donald Trump avait pourtant réprimandé Israël pour l'attaque sans précédent menée mardi 9 septembre au Qatar, allié des Etats-Unis. Cette attaque "ne va pas changer la nature de notre relation avec Israël", a déclaré le chef de la diplomatie américaine à des journalistes avant son départ.

L'attaque israélienne, qui visait des responsables du Hamas, a été menée contre un complexe résidentiel à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, a exhorté la communauté internationale à cesser "le deux poids deux mesures" en sanctionnant Israël.

"Véritable ami d'Israël"

La visite de Marco Rubio "montre la force de l'alliance israélo-américaine. Elle est aussi forte, aussi durable que les pierres du Mur des Lamentations", a dit dimanche Benyamin Nétanyahou, au cours d'une visite conjointe sur ce site, dans la Vieille Ville de Jérusalem, où Marco Rubio a prié. Le Premier ministre israélien a qualifié le chef de la diplomatie américaine de "véritable ami d'Israël", ajoutant que "sous la direction de Trump et Rubio, l'alliance [entre les deux pays] n'a jamais été aussi forte".

Dans le même temps dans la bande de Gaza, un flot ininterrompu de familles fuyaient la ville de Gaza,, présentée comme l'un des derniers bastions du Hamas et contre laquelle l'armée israélienne a intensifié son offensive.