Discours de Benyamin Nétanyahou à l'ONU : une déclaration choc, les représentants de dizaines de pays quittent la salle 

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - F. Genauzeau, A. Filippi - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Vendredi 26 septembre, la prise de parole de Benyamin Nétanyahou à l'ONU était attendue, après la reconnaissance par plusieurs pays occidentaux de l'État de Palestine. Le Premier ministre israélien a opté pour un ton très offensif. 

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


D'abord des applaudissements mesurés, puis une bordée de sifflets. Alors que Benyamin Nétanyahou s'installe à la tribune des Nations unies, vendredi 26 septembre, les représentants de dizaines de pays choisissent de quitter la salle. La scène, rare, illustre l'isolement croissant d'Israël. Le premier ministre israélien rejette aussitôt les accusations de génocide et justifie la poursuite de la guerre à Gaza : "Israël doit finir le travail et le faire le plus vite possible."

Devant une assistance clairsemée, Benyamin Nétanyahou se lance ensuite, tel un animateur de télévision, dans ce qu'il appelle un quiz, destiné à rappeler que le terrorisme est un ennemi commun.

Attaques contre les pays ayant reconnu l'État de Palestine

Avant d'attaquer les pays qui, comme la France cette semaine, ont reconnu l'État de Palestine. "Votre décision scandaleuse encourage le terrorisme contre les Juifs et contre les citoyens innocents partout dans le monde. L'ombre de la honte vous suivra désormais. Votre message est très clair. Ça paie, de tuer des Juifs", a-t-il déclaré.

À la frontière avec Gaza, son discours a été diffusé depuis ces camions chargés d'enceintes, avec l'espoir qu'ils soient entendus par les otages, toujours retenus par le Hamas. "Attendu lundi à la Maison-Blanche (Washington, États-Unis), Benyamin Nétanyahou trouvera face à lui un Donald Trump prêt à durcir le ton. Le président américain a fait valider un plan de paix par les leaders de pays arabes et musulmans. Il espère convaincre les Israéliens d'accepter un cessez-le-feu en échange de la libération des derniers otages", précise Franck Genauzeau, de France Télévisions Washington. 

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.