7-Octobre : un pays figé dans le deuil, deux ans après l'attaque meurtrière du Hamas

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Article rédigé par franceinfo - A. Bouleis, A. Miguet, C. Duval, R. Sofer, P. Aubert - Edité par l'agence 6Médias
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Deux ans après l’attaque sanglante du Hamas en Israël, le pays se recueillait, mardi 7 octobre. Entre deuil des civils, mémoire des massacres et espoir des familles d’otages, le souvenir de la tragédie reste vif, alors que des négociations se poursuivent pour la libération des derniers captifs.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

Ils se sont figés à l’unisson, à travers tout le pays. Deux ans après l’attaque des commandos du Hamas en Israël, le souvenir de la journée sanglante reste omniprésent, mardi 7 octobre. Dans un kibboutz où les traces du massacre sont encore visibles, le drapeau israélien est mis en berne dans le silence. Une mère de victime se confie : "Je veux que le monde entier sache que mon fils croyait en la paix".

1 219 morts, en majorité des civils, dont plus de 370 au festival de musique Nova. À 6h29 du matin, sur le site du festival, une minute de silence est observée, à l’heure précise du début de l’attaque des islamistes. Une mère de famille est venue pour l’occasion : sa fille participait à ce festival avec son fiancé. Tous deux ont été tués. "Maintenant, il y a un grand vide à la maison. Plus rien n’est pareil", témoigne-t-elle.

L’attente insoutenable des familles d’otages

Il reste 47 otages à Gaza, dont 22 présumés en vie. Sur la Place des otages à Tel Aviv (Israël), l’espoir demeure, alors que des négociations sont en cours entre Israël et le Hamas. "Depuis le début, on nous dit qu’on ne peut pas mettre fin à la guerre sans libérer les otages, et qu’on ne peut pas libérer les otages sans mettre fin à la guerre. J’espère qu’on est enfin proche de ce moment", explique Daniel Shek, responsable de la diplomatie au Forum des Familles des otages.

Jamais ces familles n’auraient imaginé, disent-elles, être encore rassemblées ici, deux ans après.

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