Iran : une jeune femme pendue malgré les protestations internationales
Reyhaneh Jabbari, 26 ans, reconnue coupable de meurtre, a été pendue samedi à Téhéran, malgré les appels à la clémence lancés par des associations, l'Union européenne et les Etats-Unis. Washington qui a immédiatement condamné cet acte, mettant en doute "l'équité" du procès de la jeune femme.
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Les appels à la clémence n'auront pas suffi. Reyhaneh Jabbari, une jeune femme de 26 ans, a été pendue samedi à Téhéran, rapporte l'agence de presse officielle iranienne Irna. Elle avait été condamnée à mort en 2009, reconnue coupable du meurtre d'un homme qu'elle accusait d'avoir tenté de la violer. Ces derniers mois, même le président Hassan Rohani semblait gêné par cette condamnation ; mais seul le gudie suprême iranien, Ali Khamenei, aurait pu grâcier l'accusée. Il n'a jamais ne serait-ce qu'évoqué l'affaire.
Immédiatement après l'annonce de la pendaison de la jeune femme, Amnesty International a dénoncé une "nouvelle tache dans le bilan des droits de l'Homme de l'Iran ". L'association, qui a toujours souligné la partialité du procès, était en pointe dans la défense de Reyhaneh Jabbari. Au fil des mois, l'Union européenne ou encore l'Onu ont tenté de peser dans la balance, tout comme les États-Unis. Mais l'Iran est resté sourd aux demandes internationales ; Washington a condamné fermement - par communiqué - la pendaison dès ce samedi, mettant en avant "de sérieux doutes sur l'équité du procès et les circonstances entourant ce dossier, dont des rapports faisant état de confessions recueillies sous de sérieuses contraintes ".
#Iran, time is running out for Reyhaneh Jabbari, authorities must ACT NOW & stop her execution http://t.co/7B6hnQ7PPy pic.twitter.com/S4wJ5RgRqe
— AmnestyInternational (@amnesty) October 25, 2014
Pas de quoi bouleverser la justice iranienne, et notamment le parquet de Téhéran, qui assure que la jeune femme a accompli un geste "prémédité " en assassinant sa victime à l'aide d'un couteau de cuisine. Et, selon la loi coranique et en l'absence du pardon accordé par la famille de la victime, la mort était la seule peine envisagée par les juges. Depuis le début de l'année, au moins 500 personnes ont été exécutées en Iran.
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