Feuilleton : Lakshadweep, des îles aussi paradisiaques que fragiles (3/4)
France 2 nous emmène à la découverte d'un paradis caché, quelque part entre l'Inde et les Maldives : les îles Lakshadweep, un territoire indien en mer d'Arabie. Pour y accéder, une autorisation du gouvernement est nécessaire. Tout est très contrôlé, car ces atolls sont extrêmement fragiles.
L'archipel est composé de 27 îles, dont dix seulement sont habitées, perdues quelque part dans la mer d'Arabie, entre l'Inde, à laquelle ces atolls sont rattachés, et les Maldives. Bienvenue à Lakshadweep, une destination quasi inconnue malgré sa beauté exceptionnelle. Si ces îles sont si peu connues du grand public, c'est parce que les autorités indiennes en contrôlent strictement l'accès. Il n'y a qu'un vol par jour vers Lakshadweep, fait par de petits avions uniquement. À l'arrivée, il faut présenter ses documents d'identité, mais surtout une autorisation de séjourner dans l'archipel, délivrée par le ministère indien du Tourisme. Il faut attendre au moins trois mois pour avoir le document, parfois plus longtemps. Les chanceux sont ensuite emmenés dans des bateaux du gouvernement. Devant eux finit par se distinguer au loin l'île de Kadmat, 5 000 habitants. Les touristes sont emmenés dans une partie non habitée de l'île. Encore une fois, tout est strictement contrôlé. Seuls 56 visiteurs, pas un de plus, peuvent séjourner ici en même temps.
Un territoire menacé par la montée des eaux
On trouve ici des cocotiers, des panneaux solaires et quelques bungalows. La principale activité reste l'observation sous-marine. Un instructeur de plongée né ici, à Lakshadweep, commence la formation de trois jeunes moniteurs, eux aussi originaires de l'archipel. La raison pour laquelle le tourisme est étroitement surveillé, c'est que ces îles sont extrêmement fragiles et uniques au monde. Les coraux ne survivraient pas à un afflux de masse. Ces coraux tellement fragiles et indispensables pour tout l'archipel préservent les îles d'une érosion dévastatrice et permettent à la vie sous-marine de se développer, dans une eau à 28°C toute l'année. Pour les quelques touristes privilégiés, c'est un voyage dans un autre monde. Les Lakshadweep sont un paradis protégé, et pourtant toujours menacé. Les effets du changement climatique sont concrets ici : il y a quelques années, l'une de ses îles a été submergée à cause de la montée des eaux. Si la hausse du niveau de la mer se poursuit, cet archipel merveilleux sera totalement englouti avant 2100.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter