L'Europe soulagée après le "non" au référendum écossais
Les dirigeants de plusieurs Etats européens ont manifesté leur contentement après l'échec des indépendantistes écossais.
Près de 90% de participation et le "non" à l'indépendance, qui l'emporte finalement de huit points sur le "oui" après des sondages bien plus serrés. Le référendum écossais a donné quelques sueurs froides aux dirigeants européens qui se sont empressés, vendredi 19 septembre, de saluer la victoire des unionistes.
Premier à réagir : le président du Parlement européen, Martin Schulz. "C'est une bonne décision, en des temps où rester uni a fait ses preuves face aux défis auxquels nous sommes confrontés", a-t-il affirmé dans un communiqué. Dans la foulée, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a "salu[é] la décision du peuple écossais de maintenir l'unité du Royaume-Uni. Ce résultat est bon pour l'Europe unie, ouverte et plus forte que soutient la Commission européenne."
"Cela aurait été un cataclysme pour l'Europe"
Sortant de la neutralité affichée par la Commission européenne pendant la campagne, Karel De Gucht, commissaire européen au Commerce, a confié à la radio publique belge en langue flamande VRT qu'il avait redouté une victoire du "oui". "Si cela s'était produit en Ecosse, je pense que cela aurait constitué un séisme politique de l'ampleur de l'effondrement de l'Union soviétique", a-t-il déclaré. Opposé dans son propre pays aux nationalistes flamands, il estime que "cela aurait été un cataclysme pour l'Europe". Et d'asséner : "Une Europe menée par l'autodétermination des peuples (...) serait ingouvernable parce que cela représenterait des dizaines d'entités alors qu'il y a des aspects de la politique qui nécessitent l'unanimité ou une large majorité."
Moins alarmiste, mais soulagé aussi : Mariano Rajoy. Egalement aux prises avec des velléités indépendantistes, celles des Catalans, le Premier ministre espagnol s'est dit "très heureux que l'Ecosse reste avec nous". Dans un message vidéo (en espagnol), il se félicite que les électeurs "aient fait le choix entre la ségrégation et l'intégration, entre l'isolement et l'ouverture".
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