Migrants : un bébé à bord, des températures basses... Prendre la mer, mais à quel prix ?

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Article rédigé par franceinfo - E. Lagarde, S. Gravelaine. Édité par l'agence 6Médias
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En début de matinée, ils sont nombreux à tenter leur chance : rallier l'Angleterre par la Manche. Problème : tous ne peuvent pas monter dans le canot. Ils doivent également échapper aux forces de l'ordre présentes dans la mer, mais aussi dans l'air.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Dans le froid du petit matin sur la plage, l'heure est venue pour eux de tenter leur chance. Traverser la Manche pour rejoindre l'Angleterre. Certains vont jusqu'à courir ce risque avec leur enfant. Bientôt, un canot s'approche.

Plusieurs migrants sont déjà à bord. Il faut alors entrer dans l'eau pour le rejoindre. C'est la condition pour échapper à l'arrestation. Les forces de l'ordre sont bien là, à terre, dans les airs, mais elles ont pour consigne de ne pas intervenir, afin d'éviter tout mouvement de panique.

Un bébé parmi les passagers

Les passeurs ont donc changé leur méthode. Les embarquements ne se font plus sur la plage, mais en mer. Et c'est encore plus dangereux. Parmi les passagers, un bébé. On le voit bien passer de bras en bras, jusqu'au milieu du canot.

L'embarcation gonflable se remplit de plus en plus. Les derniers à essayer de monter ont de l'eau jusqu'au cou. Tous n'y arriveront pas. Épuisés, déçus, ils regagnent le rivage. La traversée, ou en tout cas la tentative, se fera un autre jour. Certains migrants disent avoir essayé une dizaine de fois avant de pouvoir toucher les côtes anglaises.

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