Migrants : Frontex a dénombré 800 000 "entrées illégales" en Europe depuis le début de l'année
Fabrice Leggeri, le patron de l'agence européenne de surveillance des frontières, prévient l'Union européenne que l'afflux de migrants n'a pas "atteint son paroxysme".
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Quelque 800 000 "entrées illégales" dans l'Union européenne ont été dénombrées depuis le début de l'année, selon Fabrice Leggeri, le patron de l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex, cité par le quotidien allemand Bild, mercredi 4 novembre. Il estime que l'afflux de migrants en Europe n'a probablement pas "atteint son paroxysme". Et il appelle les Etats européens à placer en rétention les candidats malheureux à l'asile pour les renvoyer "rapidement" dans leur pays d'origine.
"Les Etats européens doivent se préparer à l'idée qu'une situation très difficile nous attend dans les prochains mois", alerte le responsable, rappelant que Frontex est chargée de la "surveillance" des frontières, mais n'a pas le pouvoir de refouler les migrants.
Les migrants "doivent au besoin être enfermés"
Il a jugé que les "hotspots", centres d'accueil et d'enregistrement prévus sur les îles grecques et en Sicile, ne permettraient pas de résorber l'afflux de demandeurs d'asile, puisqu'ils ne permettent pas un "séjour prolongé" sur place. Il estime ainsi que l'UE a besoin "de structures d'accueil" où les migrants "doivent au besoin être enfermés".
Le patron de Frontex appelle donc les Etats européens à "faire usage de manière plus conséquente" de leur droit, prévu par les textes, de placer en rétention "jusqu'à 18 mois" un étranger en situation irrégulière pour "organiser son retour".
Ce sujet est le principal point de discorde au sein de la coalition gouvernementale en Allemagne, premier pays d'accueil des candidats à l'asile : les conservateurs souhaitent la création de "zones de transit" le long de la frontière permettant de retenir les migrants pendant l'examen accéléré de leur dossier, comme dans les aéroports. Les sociaux-démocrates s'y refusent, dénonçant des "camps de masse" ou des "zones de détention" dont ils contestent l'utilité.
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