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Asile : 52 000 demandes ont été déposées depuis janvier, soit une hausse de 8% par rapport à l'an dernier

L'Office français de protection des réfugiés et apatrides a publié ces chiffres jeudi 22 octobre.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 22/10/2015 11:58 Mis à jour le 22/10/2015 13:16

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Préfecture de la Gironde, le 14 juin 2014 à Bordeaux. (MAXPPP)

Les demandes d'asile continuent d'augmenter. Selon les chiffres de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), publiés jeudi 22 octobre, la France a enregistré 52 000 demandes de janvier à septembre 2015. Par rapport à la même période l'an passé, le nombre de demandes déposées est en hausse de 8% (+4 000).

Ce chiffre correspond à une hausse qui a été surtout sensible à l'été, dans le sillage des demandes d'asile déposées à Calais ou à Paris avec les évacuations de campements, de la réforme de l'asile et de l'accueil de réfugiés syriens arrivés d'Allemagne, explique l'Ofpra, en parlant d'un phénomène "anticipé et maîtrisé".

Pour l'ensemble de l'année, on s'attend à l'Ofpra à une "augmentation modérée de la demande d'asile", au vu d'une tendance "qui se poursuit début octobre". Les premières arrivées de réfugiés que la France s'est engagée à prendre en charge dans le cadre d'un accord européen devraient en effet se refléter dans les chiffres, mais pas avant la fin de l'année ou le début de l'année prochaine.

Soudan, Kosovo et RDC

La France avait enregistré environ 65 000 demandes en 2014, soit une baisse de 2% par rapport à l'année précédente, qui s'inscrivait déjà à contre-courant des phénomènes enregistrés par les pays voisins. A elle seule, l'Allemagne s'attend à accueillir jusqu'à un million de réfugiés cette année.

En France, les principaux pays d'origine des demandeurs d'asile au cours des trois premiers trimestres ont été le Soudan, avec un triplement de la demande qui a atteint 3 000 dossiers environ, le Kosovo, qui pourrait refluer car le pays vient d'être remis sur la liste d'origine sûre, et la République démocratique du Congo, qui marque une baisse pour la première fois depuis des années.