: Vidéo Guerre en Ukraine : "Je garde l'espoir qu'à l'avenir, on pourra retrouver la paix", déclare Volodymyr Zelensky
Lors de cet entretien donné à plusieurs journalistes de l'Union des médias publics européens (UER), dont France Télévisions, le président ukrainien assure que son pays et ses citoyens n'accepteront l'ultimatum russe que "lorsqu'[ils] n'existeron[t] plus".
"Comme n'importe quel citoyen, je souhaite la paix. Je garde l'espoir qu'à l'avenir, on pourra retrouver la paix", a affirmé lundi 21 mars dans une interview diffusée sur franceinfo le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a été interrogé par des journalistes de l'Union des médias publics européens, dont France Télévisions. Alors que l'Ukraine vit son 26e jour de guerre, le leader ukrainien a assuré que l'Ukraine était prête à vaincre, mais pas "à n'importe quel prix".
"C'est très important que les gens sachent que, même si nous défendons notre terre, nous gardons notre visage humain."
Volodymyr Zelensky, le président ukrainienà franceinfo
"C'est pour cela que nous montrons la différence avec les personnes qui sont venues envahir notre terre", a-t-il précisé.
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Les pays de l'Otan ont "peur de la Russie"
"Je pense qu'à l'avenir le monde va changer, il a déjà changé", a-t-il estimé. "Les hommes politiques ont déjà peur de leur propre peuple. Nous voyons que les citoyens peuvent agir, influencer sur ceux qui prennent des décisions." Selon lui, "à l'avenir, l'opinion publique sera plus forte que n'importe quel leader. Aujourd'hui, nous observons ce changement de paradigme vers une véritable démocratie, là où le peuple a le pouvoir".
Le président est également revenu sur la position de l'Otan, à qui il réclame l'intégration de son pays. Les pays de l'Otan "ne nous acceptent pas parce qu'ils ont peur de la Russie", a-t-il lancé. "D'autres garanties de sécurité existent", d'après lui. "Les pays individuellement membres de l'Otan qui voudraient être de notre côté et qui seraient prêts à nous défendre se mettraient de notre côté", a-t-il analysé.
Pour le président ukrainien, ce serait "un bon compromis pour tout le monde. Pour l'Occident, qui ne sait pas quoi faire de nous dans cette question de l'Otan. Pour nous, car nous avons besoin de sécurité. Et pour la Russie qui ne souhaite pas que l'Otan continue à avancer plus à l'Est". Ce compromis à trouver sera "le point de départ pour arrêter cette guerre", a-t-il conclu.
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