Guerre en Ukraine : une députée ukrainienne rassurée "de voir l'unité européenne comme on ne l'a jamais vue avant"
L'Union européenne a réitéré son soutien à l'Ukraine lors d'un sommet à Londres dimanche. Liudmyla Buimister, qui n'est "pas du parti du président Zélensky", appelle également les parlementaires ukrainiens à "s'unir : on doit parler à notre peuple et au peuple européen d'une voix unie".
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Liudmyla Buimister, député indépendante ukrainienne, sergent des forces armées ukrainiennes, se dit rassurée lundi 3 mars sur franceinfo "de voir l'unité européenne comme on ne l'a jamais vue avant", après le sommet de Londres. "L'Europe a compris l'importance d'une défense commune européenne. C'est très positif", dit-elle. L'Union européenne souhaite accélérer sur une défense commune.
Mais pour la députée ukrainienne, le réarmement de l'Europe "va prendre du temps". Selon elle, l'Ukraine "doit quand même chercher toutes les voies possibles pour négocier un accord stratégique entre les États-Unis et l'Europe".
L'Europe propose un plan comprenant un arrêt des hostilités, permettant de discuter d'une paix plus stable, avec le déploiement de forces européennes. Ce plan sera soumis aux États-Unis, ont déclaré dimanche Paris et Londres. "Poutine n'est pas intéressé par une paix durable. Il a besoin d'un cessez-le-feu juste pour regrouper ses troupes et avancer de nouveau. Il a besoin de cette pause tactique aussi pour essayer de déstabiliser l'Ukraine de l'intérieur", explique Liudmyla Buimister.
Pas d'élections possibles en ce moment
La députée affirme que son pays veut la paix, mais une "paix juste et durable pour l'Ukraine". Elle rappelle qu'il n'est pas question de "renoncer à notre territoire et à notre souveraineté". Liudmyla Buimister explique que la Crimée "peut être la question vraiment clé de toutes les négociations qui vont venir". Mais elle reste ferme : "L'Ukraine ne peut pas abandonner le peuple des Tatars de Crimée".
Les États-Unis ont mis la pression dimanche soir sur le président Volodymyr Zelensky par la voix de leur conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, invitant le président ukrainien à changer d'attitude ou à quitter le pouvoir. "On reste un pays démocratique et dans les pays démocratiques, on doit respecter la loi. Je ne suis pas du parti du président Zelensky, mais on est tous d'accord au Parlement pour dire que les élections ne sont pas possibles en ce moment", explique la députée.
Liudmyla Buimister souhaite la formation d'"une nouvelle coalition parlementaire avec tous les partis politiques". Selon elle, "c'est le moment où on doit s'unir et unir le pays autour de ces négociations qui seront très difficiles. On doit parler à notre peuple avec une voix unie, et aussi avec le peuple européen", conclut-elle.
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