Guerre en Ukraine : la Russie a "violé de manière éhontée" les principes fondateurs des Nations unies, selon Joe Biden
Le président américain a également appelé, à la tribune de l'ONU, à augmenter le nombre de membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité.
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Le ton monte encore entre les Etats-Unis et la Russie. Le président américain, Joe Biden, a accusé Moscou d'avoir "violé de manière éhontée" les principes fondateurs de la Charte des Nations unies, mercredi 21 septembre à New York, à la suite de l'allocution télévisée de son homologue russe, Vladimir Poutine, durant laquelle il a notamment annoncé une "mobilisation partielle" des Russes en âge de combattre.
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Joe Biden a également appelé tous les pays, démocratiques ou non, à s'unir. Il a par ailleurs martelé que l'institution reposait sur "l'interdiction claire de s'approprier par la force le territoire du pays voisin". "Cette guerre anéantit le droit de l'Ukraine à exister, tout simplement", a-t-il ajouté, à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.
Face à cette invasion menée par un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, Joe Biden a aussi estimé que le temps était venu de réformer cet organe, souvent paralysé par l'usage du droit de veto. Et ce en augmentant "le nombre de membres permanents et non permanents" du Conseil de sécurité afin que des pays d'Afrique, d'Amérique latine et des Caraïbes puissent y être représentés. Pour rappel, cet organe compte pour l'heure cinq membres permanents : Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni et Chine.
Un ton plus conciliant avec la Chine
Le président américain, tout en redisant sa conviction que la démocratie était le meilleur régime, a concentré ses attaques sur la Russie, mais opté pour un ton plus conciliant avec le grand rival, la Chine. "Permettez-moi d'être très direct", a-t-il déclaré. "Les Etats-Unis ne cherchent pas de conflit. Les Etats-Unis ne cherchent pas de guerre froide" avec la Chine, a répété Joe Biden en affirmant une nouvelle fois que la position américaine à propos de Taïwan, un sujet extrêmement contentieux, n'avait pas changé.
Après que Vladimir Poutine a menacé d'utiliser l'arme atomique mercredi, des propos "dangereux" selon Joe Biden, ce dernier a rétorqué : "Il est impossible de gagner une guerre nucléaire et il ne faut pas la mener".
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