Chars, Rafale : vives tensions aux portes de l'Europe
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
Alors que Russes et Biélorusses mènent des exercices militaires à proximité de la Pologne, L’OTAN se prépare à intervenir en cas de nécessité. Les trois Rafales français annoncés en renfort par Emannuel Macron sont arrivés en Pologne.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Des missiles russes se trouvent désormais à quelques kilomètres de la frontière polonaise. Un alignement de chars, d’hélicoptères et de navires témoigne de la puissance russe et biélorusse, lors d’exercices militaires d’ampleur aux portes de l’Union européenne. Ces manœuvres interviennent quelques jours seulement après l’incursion dans le ciel polonais de 19 drones russes. Moscou a toujours affirmé que cet incident n’était pas intentionnel, mais les Occidentaux restent sur leurs gardes.
En Lituanie, des milliers de soldats allemands participent à des exercices tandis que la Pologne se barricade le long de sa frontière. Marcin Bosacki, ministre polonais adjoint des Affaires étrangères, déclare lors d’un point presse : "Les actes irréfléchis de la Russie représentent non seulement une violation du droit international, mais aussi une escalade déstabilisatrice qui rapproche toute la région d'un conflit."
Tension maximale aux frontières
Dans la soirée du 13 septembre, la situation se tend encore : des sirènes d’alerte ont retenti dans l’est de la Pologne et l’espace aérien autour de l’aéroport de Lublin a été fermé. La Roumanie annonce également que des drones russes ont survolé son territoire. Face à cette menace, les alliés de l’OTAN se mobilisent. Trois Rafales français sont stationnés en Pologne, tandis que le Danemark, l’Allemagne et le Royaume-Uni envoient avions et une frégate.
Pour autant, ces moyens restent extrêmement coûteux et parfois inadaptés. Le Général Patrick Dutartre, ancien pilote de chasse et leader de la Patrouille de France, explique : "Un missile de type Mica, utilisé sur le Rafale, coûte entre 400 000 et 500 000 euros. C’est très bien pour détruire un avion de combat russe, qui coûte entre 80 et 100 millions d’euros, mais pas pour un drone, qui coûte entre 10 000 et 50 000 euros."
Les exercices militaires russes et biélorusses se poursuivront jusqu’à mardi, maintenant la tension maximale aux frontières de l’Ukraine.
À regarder
-
Une finale en or : "C'est une famille qui a gagné"
-
Laurent Nuñez, Jean-Pierre Farandou... La liste des ministres du gouvernement Lecornu II
-
Cookie, burger : le croissant à toutes les sauces
-
Sauvetage spectaculaire : hélitreuillé depuis l'Arc de triomphe
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter