Le président russe est arrivé lundi en Pologne pour une première visite d'Etat d'un dirigeant du Kremlin en neuf ans
Sa visite est considérée comme signe du réchauffement des relations avec Varsovie et comme un signe de la volonté de Moscou de se rapprocher d'un pays qui commence à occuper une place importante au sein de l'UE.Dans un entretien à la presse polonaise, il a déclaré que les relations entre les deux pays ne devaient plus être otages du passé.
Sa visite est considérée comme signe du réchauffement des relations avec Varsovie et comme un signe de la volonté de Moscou de se rapprocher d'un pays qui commence à occuper une place importante au sein de l'UE.
Dans un entretien à la presse polonaise, il a déclaré que les relations entre les deux pays ne devaient plus être otages du passé.
Lors de cette visite de deux jours, le président russe s'entretiendra avec son homologue polonais Bronislaw Komorowski, ainsi qu'avec le Premier ministre Donald Tusk. Il participera également à un forum de dialogue citoyen polono-russe. Quatre accords doivent également être signés lors de cette visite.
La Russie et la Pologne, ancien satellite de l'URSS, ont entretenu des relations difficiles depuis la chute du communisme et l'effondrement de l'Union soviétique au début des années 1990. Et ce notamment à la suite de l'adhésion de la Pologne à l'Otan en 1999 avant son entrée dans l'UE en 2004.
Dans le même temps plane aussi le poids de l'histoire. A commencer par celle du massacre de Katyn en 1940 et les 40 ans de régime stalinien qui ont suivi la Seconde guerre mondiale.
L'ombre du masacre de Katyn
"Dans notre histoire, il y a eu des côtés clairs, mais également difficiles et sombres. Et dans la vie, il est important d'essayer de séparer l'histoire, quelle qu'elle soit, du présent", a déclaré le président russe à l'hebdomadaire polonais Wprost (centre). "Sinon, dans le cas contraire, nous seront toujours des otages du passé", a-t-il ajouté. "Je suis heureux qu'au cours des derniers mois, nous soyons arrivés à la situation dans laquelle un changement est possible dans les relations entre la Russie et la Pologne", a encore déclaré le chef de l'Etat russe.
Dmitri Medvedev a une nouvelle fois reconnu que le crime de Katyn, massacre de 22.000 officiers polonais en 1940, avait été perpétré sur l'ordre de Staline. "C'est Staline et sa clique qui sont responsables de ce crime. Les documents le confirment. Les tentatives de remettre en question la crédibilité de ces documents, dire qu'ils ont été falsifiés, ne sont tout simplement pas sérieuses", a souligné le président russe. Pendant des décennies, l'Union soviétique a rendu l'Allemagne nazie responsable du massacre. Ce n'est qu'en 1990 que le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev a reconnu la responsabilité de son pays.
Prélude à la rencontre au sommet, la chambre basse du Parlement russe a récemment admis dans une déclaration sans précédent la responsabilité de Staline dans ce massacre. Moscou a également remis vendredi de nouveaux documents à Varsovie sur Katyn.
Pendant des décennies, l'Union soviétique a rendu l'Allemagne nazie responsable du massacre. Ce n'est qu'en 1990 que le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev a reconnu la responsabilité de son pays.
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