Le feu vert définitif au plan d'austérité a été donné vendredi par les députés italiens
Le Sénat italien a voté jeudi le plan d'austérité renforcé estimé à 48 milliards d'euros qui vise à juguler une contagion de la crise de la dette qui divise les pays de la zone euro.Le plan, qui prévoit un plan de privatisations, le gel des salaires et des embauches de fonctionnaires, soulève une tempête de protestations en Italie.
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Le Sénat italien a voté jeudi le plan d'austérité renforcé estimé à 48 milliards d'euros qui vise à juguler une contagion de la crise de la dette qui divise les pays de la zone euro.
Le plan, qui prévoit un plan de privatisations, le gel des salaires et des embauches de fonctionnaires, soulève une tempête de protestations en Italie.
Dette publique de près de 1.900 milliards d'euros (environ 120% du PIB), tensions politiques, croissance atone : l'Italie inquiète les investisseurs. Ce qui fait dangereusement grimper le coût de l'emprunt pour le pays.
Après un répit de deux jours sur les marchés, le bond jeudi des taux italiens à des niveaux records lors d'une émission obligataire de près de 5 milliards d'euros, a ravivé les craintes.
Afin de , l'Italie a décidé de renforcer sa cure d'austérité qui intervient après un premier plan de rigueur adopté l'an dernier et doit permettre au pays de parvenir à un quasi-équilibre budgétaire en 2014.
"Sans l'équilibre budgétaire, la dette publique, ce monstre dont nous avons hérité de notre passé, dévorerait notre futur et celui de nos enfants", a averti le ministre de l'Economie, Giulio Tremonti, qui souhaite inscrire dans la Constitution la "règle d'or" de l'équilibre budgétaire.
Le montant des mesures s'élève donc désormais autour de 48 milliards d'euros d'ici à 2014, contre 40 milliards initialement prévu.
Face à l'urgence, majorité et opposition se sont mis d'accord pour adopter ce plan le plus rapidement possible. L'opposition de gauche et du centre, qui a accepté de ne pas déposer d'innombrables amendements, votera tout de même contre et exige la démission du gouvernement après l'adoption, ce que ce dernier refuse catégoriquement.
Des mesures drastiques
Parmi les mesures figurent le lancement d'un processus de privatisations en 2013, l'introduction d'un ticket modérateur sur les consultations médicales, le gel des salaires et des embauches dans l'administration ou une sévère réduction des dotations des collectivités locales.
Un plan de privatisations à partir de 2013 sera défini.
Les mesures sur les retraites ont été en outre durcies avec l'entrée en vigueur dès 2013, et non en 2015, d'une réforme prévoyant la hausse de l'âge de départ en fonction de l'espérance de vie et une contribution de solidarité sur les pensions les plus élevées.
Du côté des recettes, des coupes seront effectuées dans les niches fiscales et les stock-options seront taxées plus sévèrement.
Le recours aux avions d'Etat par les ministres et la puissance des voitures en fonction seront limités. Les rémunérations des élus seront réduitesn au niveau moyen européen mais, seulement à partir des prochaines élections.
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