Brexit : pour le président du Conseil européen, le scénario d'une absence d'accord est "plus probable que jamais"
Dans un texte publié lundi soir, Donald Tusk lance un appel à tous les dirigeants européens au sujet de la sortie du Royaume-Uni de l'Europe, à deux jours d'un sommet à Bruxelles.
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"Responsables comme nous le sommes, nous devons préparer l'UE à un scénario sans accord, qui est plus probable que jamais." Ces mots sont ceux de Donald Tusk, le président du Conseil européen. Dans un texte publié lundi 15 octobre dans la soirée, il invite les dirigeants européens à "ne pas abandonner" les travaux en cours sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Son appel n'arrive pas par hasard : il intervient à la veille d'un sommet qui s'ouvre dans deux jours à Bruxelles et alors que les négociations avec le Royaume-Uni semblent dans l'impasse.
On a #Brexit deal: It always seems impossible until it's done. Let us not give up. My #euco invitation letter https://t.co/YaVdCF5gyf
— Donald Tusk (@eucopresident) 15 octobre 2018
Dans son texte, Donald Tusk rappelle le souhait exprimé par les dirigeants de l'Union européenne lors d'une réunion informelle à Salzbourg (Autriche) mi-septembre : celui d'aboutir à un accord avec le Royaume-Uni en octobre.
Sauf que... "En l'état actuel des choses, la situation s'est avérée plus compliquée que certains ne l'avaient imaginé", écrit le président du Conseil. Mais il exhorte tout le monde de "rester optimistes et déterminés", "car il y a de la bonne volonté de poursuivre ces discussions des deux côtés".
Le fait que nous nous préparons à un scénario d'absence d'accord ne doit en aucun cas nous empêcher de tout mettre en oeuvre pour parvenir au meilleur accord possible, pour toutes les parties. C'est ce que devrait être notre état d'esprit à ce stade.
Donald Tuskdans un texte
Dimanche 14 octobre, les dernières négociations avant le sommet qui s'ouvre mercredi n'ont rien donné. Le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, fait savoir que "certaines questions clés" restent "en suspens". En particulier celle du sort de la frontière entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord après le Brexit.
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