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Grèce : François Hollande opposé à un Grexit provisoire

Arrivé à Bruxelles pour le "sommet de la dernière chance" sur le dossier grec, François Hollande a réaffirmé la détermination de la France à trouver un accord et permettre à la Grèce de rester dans la zone euro.

franceinfo

Radio France

Publié le 12/07/2015 13:49 Mis à jour le 12/07/2015 15:53

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(François Hollande s'est dit opposé à un Grexit provisoire. © Maxppp)

La France fera "tout " pour trouver un accord ce dimanche afin que la Grèce reste dans la zone euro mais le gouvernement grec doit faire la démonstration qu'il est prêt à engager rapidement les réformes promises, a déclaré François Hollande. "L'enjeu c'est de savoir si demain la Grèce sera dans la zone euro et l'enjeu c'est l'Europe ", a-t-il dit à son arrivée à un sommet de la zone euro qui s'annonce difficile.

L'enjeu c'est de savoir si demain la Grèce sera dans la zone euro" (François Hollande)

"La France va tout faire pour trouver un accord ce soir permettant à la Grèce, si les conditions sont remplies, de rester dans l'euro. " Il a souligné qu'il n'y avait pas de sortie "provisoire " de la zone euro, un scénario évoqué par l'Allemagne, et qu'un "Grexit " signifierait "une Europe qui recule et qui n'avance plus, et ça je n'en veux pas ".

"Il n’y a pas de "Grexit provisoire". Il y un "Grexit", ou pas de «Grexit»".TEXTE de la décla.>http://t.co/wvmPTnSVk9 pic.twitter.com/F1hUY6Q4Ga
— La France dans l'UE (@RPFranceUE) July 12, 2015

Pas d'accord à "n'importe quel prix" pour Merkel

"La Grèce a fait déjà des efforts, il y a des réformes qui sont nécessaires, elle doit faire la démonstration qu'elle est prête à les engager rapidement et puis à ce moment-là, l'Europe tout entière, la zone euro, doit dire qu'elle apporte son soutien ", a conclu le président français.

De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré qu'il n'y aura pas d'accord à "n'importe quel prix " et que des principes doivent être respectés. "La valeur la plus importante, à savoir la confiance et la fiabilité, a été perdue " avec Athènes, a ajouté la chancelière qui a promis des "négociations ardues ".