Ce que l'on sait de l'attaque dans un train en Suisse, qui a fait deux morts dont l'assaillant
Samedi, un homme a mis le feu à un wagon et poignardé des passagers, faisant un mort et cinq blessés. L'assaillant à succombé à ses brûlures, dimanche matin.
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Un Suisse de 27 ans a mis le feu à un wagon avec un liquide inflammable et poignardé des passagers dans un train en Suisse, samedi 13 août. L'homme a tué une personne et est mort lui aussi à la suite de ses blessures. Il a aussi fait cinq blessés dont un enfant de six ans, selon la police suisse. Cette dernière affirme dimanche qu'il n'y a pour l'instant aucun indice de motivation terroriste. Voici ce que l'on sait de cette attaque.
Que s'est-il passé ?
L'attaque a eu lieu en début d'après-midi dans un train circulant le long de la frontière avec le Liechtenstein, près de la gare de Salez. Le train reliait Buchs à Sennwald. "Selon les informations dont nous disposons pour l'instant, l'homme, un Suisse de 27 ans, a versé du liquide inflammable (...) qui a pris feu" dans le train, indique la police, ajoutant que l'agresseur était "également armé d'au moins un couteau".
Un porte-parole de la police locale a démenti des informations selon lesquelles l'homme avait pris en particulier pour cible une femme à bord du train, et qu'il l'avait arrosée avec le liquide inflammable. "Ce n'est pas exact. Ce n'était pas dirigé concrètement contre une personne", a-t-il dit. Selon lui, la police ignorait dans l'immédiat si l'homme connaissait l'une de ses victimes.
Qui sont les victimes ?
Une femme de 34 ans est morte à la suite de ses blessures, dimanche matin, selon la police. L'assaillant a lui aussi succombé à ses brûlures. Cinq autres passagers ont été hospitalisés pour des brûlures ou des plaies provoquées par les coups de couteau.
Outre l'enfant de six ans, deux hommes, de 17 et 50 ans, et deux femmes de respectivement 17 et 43 ans ont été blessés, selon la police, qui ajoute que des dizaines de passagers se trouvaient à bord du train au moment de l'attaque. Un porte-parole de la police locale précise que personne n'avait maîtrisé l'attaquant mais que celui-ci avait été brûlé dans l'incendie.
Quel est le mobile de l'assaillant ?
"A l'heure actuelle, il n'y a aucun indice montrant que cet acte est terroriste ou motivé politiquement", affirme dimanche la police régionale de Saint Gallen dans un communiqué. Les procureurs de Saint-Gall ont ouvert samedi une enquête criminelle concernant ces faits.
Un porte-parole de la police locale, interrogé par Le Temps estimait samedi qu'il "n'est pas possible de confirmer ou infirmer une motivation terroriste". Le quotidien suisse précisait que "la police tient à laisser ouvertes toutes les hypothèses, y compris celle d'une affaire passionnelle." On ignore par ailleurs si l'assaillant a dit quelque chose pendant son attaque ou s'il est resté silencieux.
Dans quel contexte intervient cette attaque ?
Cette attaque intervient dans un climat de forte tension en Europe suscité par une vague d'attentats au cours des derniers mois, dont beaucoup ont été revendiqués par le groupe jihadiste Etat islamique.
Le 18 juillet, un jeune demandeur d'asile qui affirmait être afghan (la police pense qu'il pourrait être pakistanais) a blessé cinq personnes, dont deux grièvement, dans un train régional en Allemagne en les attaquant à la hache et au couteau. Il a été tué par la police. Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque.
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