Cet article date de plus de neuf ans.

Attentats à Bruxelles : "C'était désastreux, il y avait beaucoup de fumée et des corps"

Selon un bilan provisoire établi à la mi-journée, les attaques ont fait au moins 11 morts à l'aéroport. Volkan est un salarié de Bruxelles-National. Il raconte ce qu'il a vécu.

Marthe Ronteix

France Télévisions

Publié le 22/03/2016 13:02 Mis à jour le 22/03/2016 13:03

Temps de lecture : 2min

Des passagers évacués de l'aéroport de Bruxelles (Belgique), le 22 mars 2016. (THIERRY MONASSE / AFP)

Une journée banale s'annonçait pour Volkan à Bruxelles, mardi 22 mars. Salarié à l’aéroport de Bruxelles-National, à Zaventem, il était à son poste au niveau des arrivées quand soudain des explosions ont retenti. "Nous avons entendu un bruit sourd, nous avons donc décidé de monter vers la plateforme des départs. Là, c’était désastreux. Il y avait beaucoup de fumée et des corps. J’ai même un collègue qui a vu un cadavre retomber après l’explosion", raconte-t-il.

>> Suivez les suites des attentats de Bruxelles dans notre direct

A la mi-journée, un bilan provisoire donné par la ministre belge de la Santé, Maggie De Block, fait état d'au moins 11 morts et 81 blessés à l'aéroport. Quant aux attaques dans le métro, station Maelbeek, elles ont fait 15 morts selon la Stif (Société des transports de Bruxelles), un bilan qui, à la mi-journée, n'était pas confirmé par les autorités.

Son fils de 19 ans confiné dans son école

Volkan a été rapidement évacué à l’extérieur de l’aéroport. Il lui a été impossible de prendre sa voiture. Même si elle n'était pas garée à proximité de l'aéroport, les autorités ont interdit aux personnes de reprendre leurs véhicules.

Avec quelques centaines de personnes, Volkan attend donc à proximité de la station de bus afin de pouvoir rentrer chez lui. Son fils de 19 ans a été lui aussi bloqué durant une bonne partie de la matinée dans son école située à proximité de la station de métro Maelbeek. L'établissement vient de rouvrir.