Le corps d'un homme disparu lors des inondations meurtrières de Valence, en Espagne, a été retrouvé un an après

Selon la presse locale, il s'agit d'un homme de 56 ans, emporté par le fleuve Turia dans la soirée du 29 octobre 2024.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 23/10/2025 17:21 Mis à jour le 23/10/2025 17:58

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Des habitants inspectent les débris après les inondations qui ont endeuillé la ville de Valence et ses alentours (Espagne), à Paiporta, le 1er novembre 2024. (MANAURE QUINTERO / AFP)

Le corps a été retrouvé à environ 30 kilomètres du lieu de disparition de la victime, presque un an après les inondations qui ont endeuillé la région de Valence, en Espagne. Le tribunal de Valence a annoncé, jeudi 23 octobre, que des restes humains retrouvés mardi sur les rives du fleuve Turia, dans la commune de Manises, appartenaient à un homme de 56 ans, porté disparu depuis les intempéries du 29 octobre 2024. "Des analyses ADN confirment que le corps retrouvé mardi dernier à Manises appartient à l'homme disparu à Pedralba lors des inondations", a-t-il annoncé. Le bilan de la catastrophe reste établi à 229 morts, les autorités ayant déjà comptabilisé le décès.

Selon le site El Español, la victime a été identifiée comme étant José Javier Vicent Fas, l'une des trois personnes disparues dont les restes n'avaient pas encore été retrouvés. Avant même que les experts de l'Institut de médecine légale de Valence ne communiquent les résultats de l'autopsie et des tests médico-légaux, la presse locale avait émis l'hypothèse qu'il s'agisse de l'homme de 56 ans, lequel se trouvait aux abords de ce même fleuve au moment de sa disparition.

Des funérailles d'Etat mercredi pour les victimes des inondations

La découverte de ce corps survient alors que des funérailles d'Etat rendant hommage aux victimes doivent avoir lieu mercredi à Valence, à l'occasion du premier anniversaire de la catastrophe. Outre les 229 personnes tuées dans la région de Valence, huit autres avaient trouvé la mort dans la région de Castille-la-Manche (Centre) et en Andalousie (Sud).

Les inondations avaient été provoquées par des pluies extrêmes, rendues plus violentes par le changement climatique, causé par les activités humaines. Or, la côte est de l'Espagne, régulièrement frappée par des pluies torrentielles en fin d'été et à l'automne, est particulièrement urbanisée, la bétonisation empêchant souvent l'eau de pénétrer dans le sol et faisant brutalement gonfler le lit des rivières. Indignés, les sinistrés avaient rapidement critiqué la gestion de l'alerte et des secours, sur fond de polémique entre le gouvernement central de gauche et les autorités régionales de droite sur les compétences des uns et des autres dans ces domaines.

Depuis, des habitants manifestent régulièrement pour reprocher à l'exécutif régional de ne pas les avoir prévenus suffisamment à l'avance du danger des pluies torrentielles. Une nouvelle manifestation pour protester contre la gestion de la catastrophe par les autorités est prévue samedi.