Inondations meurtrières en Espagne : 80 000 manifestants dans les rues de Valence pour dénoncer la gestion de la catastrophe
Les sinistrés reprochent à l'exécutif régional de ne pas avoir prévenu les habitants suffisamment à l'avance du danger des pluies torrentielles survenues fin octobre.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/12/30/000-36rq7e3-67725c935c442791072825.jpg)
La colère reste vive dans les rues de Valence. Quelque 80 000 personnes se sont de nouveau rassemblées, dimanche 29 décembre, pour dénoncer la gestion par les autorités espagnoles des inondations meurtrières qui ont touché le sud-est du pays il y a deux mois. Les inondations tragiques du 29 octobre ont fait 231 morts, selon le dernier bilan des autorités, dont 223 dans la seule région de Valence. Quatre personnes sont par ailleurs toujours portées disparues.
Munis de pancartes "Mazón, démission", en référence au président conservateur de la région de Valence, Carlos Mazón, les manifestants ont défilé en fin d'après-midi dans les rues du centre de Valence. Aux cris de "assassin", "criminel", des milliers de personnes ont encore répondu à l'appel de plusieurs organisations locales et syndicales pour réclamer la démission de Mazón. "Après tout ce qui s'est passé avec les inondations, aucun homme politique n'a démissionné, il n'y a eu aucune conséquence, et ils ne font rien", a regretté Enrique Soriano, responsable événementiel.
Les sinistrés reprochent à l'exécutif régional de ne pas avoir prévenu les habitants suffisamment à l'avance du danger des pluies torrentielles malgré une alerte donnée très tôt le matin par l'agence météorologique nationale. Ils reprochent aussi aux autorités d'avoir tardé à déployer les secours. En Espagne, pays très décentralisé, la gestion des catastrophes est une compétence des régions, mais le pouvoir central peut fournir des moyens et même assumer l'urgence dans les cas extrêmes. Depuis des semaines, le président de la région Carlos Mazón et le chef du gouvernement socialiste Pedro Sánchez s'accusent mutuellement des ratés dans la gestion de cette catastrophe historique.
À regarder
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter